Unequal asset ownership accompanies other socioeconomic inequalities so that the disparity in physical possessions, particularly land, is worth a rigorous analysis. The case in point is the inverse relationship that has been reported across countries between unequal landownership and education attainment. In Kenya, inequalities in landownership vary across and within counties, households included. Using data from the Kenya Integrated Household Budget Survey and the Kenya Population and Housing Census, the study applies a fractional IV probit regression model to examine the relationship between the Gini of landownership and education inequality across counties in Kenya. The evidence generated does not confirm the strong relationship between land inequality and inequality in education previously documented in other countries. Inequality in primary education attainment across counties is likely due to county disparities in household size, income, urbanization rate, and participation in high level public employment, rather than to a landownership disparity. A 1% increase in county average per capita household expenditure reduces the Gini of inequality in primary education attainment by 0.1011. A one percentage increase in urban population reduces the inequality in primary education attainment by 0.161%. A similar pattern is generally uncovered for secondary education. Land inequality does not influence inequalities in education attainment. Government financing of education through bursaries and free education muffle any such influence. The findings suggest that government financing of education and policies that promote urbanization, enhance quality of families, and increase high level participation in government affairs lower inequalities in schooling. Further, an affirmative action on education for Muslims is required to reduce inequalities in schooling. / La possession inégale d’actifs accompagne d’autres inégalités socio économiques, de sorte que la disparité des possessions physiques, en particulier la terre, mérite une analyse rigoureuse. Le cas d’espèce est la relation inverse qui a été signalée dans différents pays entre l’inégalité de la propriété foncière et le niveau d’éducation. Au Kenya, les inégalités en matière de propriété foncière varient d’un comté à l’autre et au sein d’un même comté, ménages y compris. En utilisant les données de l’enquête intégrée sur le budget des ménages du Kenya et du recensement de la population et des logements du Kenya, l’étude applique un modèle de régression probit IV fractionnel pour examiner la relation entre le Gini de la propriété foncière et l’inégalité d’éducation dans les comtés du Kenya. Les preuves générées ne confirment pas la forte relation entre l’inégalité foncière et l’inégalité dans l’éducation précédemment documentée dans d’autres pays. L’inégalité du niveau d’éducation primaire entre les comtés est probablement due aux disparités entre les comtés en termes de taille des ménages, de revenus, de taux d’urbanisation et de participation à des emplois publics de haut niveau, plutôt qu’à une disparité de propriété foncière. Une augmentation de 1 % des dépenses moyennes des ménages par habitant dans les comtés réduit le Gini de l’inégalité dans le niveau d’éducation primaire de 0,1011. Une augmentation d’un pourcentage de la population urbaine réduit l’inégalité dans le niveau d’éducation primaire de 0,161 %. Un schéma similaire est généralement mis en exergue dans l’enseignement secondaire. L’inégalité foncière n’influe pas sur les inégalités en matière de niveau d’éducation. Le financement de l’éducation par le gouvernement, par le biais de bourses d’études et de la gratuité de l’enseignement, atténue cette influence. Les résultats suggèrent que le financement de l’éducation par le gouvernement et les politiques qui encouragent l’urbanisation améliorent la qualité des familles, augmentent la participation de haut niveau aux affaires gouvernementales et réduisent les inégalités dans la scolarisation. En outre, une action positive en matière d’éducation pour les musulmans est nécessaire pour réduire les inégalités dans la scolarisation.