This paper examines both the correlates of land conflict and the effects of this conflict on crop yields, farmers’ investments in permanent trees and crops. The productivity effects of land conflict are estimated at the town-level considering the endogeneity of conflict. We use data from the Household Income Expenditure Survey (HIES) of Liberia and from the Innovations for Poverty Action (IPA) baseline survey for the same year. The main findings reveal that gender, distance from the farm to home or the road, soil quality, slope of the farmland, marital status, soil erosion, government extension services and age of the farmers are all significantly correlated with land conflict. We find that land conflict increases investments in permanent trees relative to non-tree crops. Three policy implications of the study stand out. First, farm yields in Liberia can be increased by implementing comprehensive soil erosion reduction strategies that involve building of gabions, terraces, reforestation schemes, as well as mass education of farmers on proper agricultural practices, including, for example, ploughing along the contours or planting cover crops in areas with massive soil erosion or mass wasting of cropland. The second policy revelation of the study is that measures to avoid land conflicts should be designed and implemented as a matter of urgency because there is strong statistical evidence that conflicts drive farm productivity practically to zero. The third policy implication is that government extension services and the opening of remote areas via construction of access roads have large positive effects on agricultural productivity. / Ce document examine à la fois les corrélats du conflit foncier et les effets de ce conflit sur les rendements des cultures, les investissements des agriculteurs dans les cultures et les arbres permanents. Les effets du conflit foncier sur la productivité sont estimés au niveau de la ville en tenant compte de l’endogénéité du conflit. Nous utilisons des données provenant de l’enquête sur les revenus et les dépenses des ménages (ERDM) du Liberia et de l’enquête de référence ‘Innovations pour l’action contre la pauvreté’ (Innovations for Poverty Action [IPA]) pour la même année. Les principaux résultats révèlent que le sexe, la distance entre la ferme et le domicile ou la route, la qualité du sol, la pente de la terre agricole, le statut marital, l’érosion du sol, services publics de vulgarisation et l’âge des agriculteurs sont tous significativement corrélés avec le conflit foncier. Nous constatons que les conflits fonciers augmentent les investissements dans les arbres permanents par rapport aux cultures non-arboricoles. Trois implications politiques de l’étude se dégagent. Premièrement, les rendements agricoles au Libéria peuvent être accrus en mettant en œuvre des stratégies globales de réduction de l’érosion des sols qui impliquent la construction de gabions, de terrasses, de programmes de reboisement, ainsi que l’éducation de masse des agriculteurs sur les pratiques agricoles appropriées, y compris, par exemple, le labourage le long des contours ou la plantation de cultures de couverture dans les zones d’érosion massive des sols ou de perte massive de terres cultivées. La deuxième révélation politique de l’étude est que des mesures visant à éviter les conflits fonciers devraient être conçues et mises en œuvre de toute urgence, car il existe des preuves statistiques solides que les conflits entraînent une productivité agricole pratiquement nulle. La troisième implication politique est que les services gouvernementaux de vulgarisation et le désenclavement des zones éloignées par la construction de routes d’accès ont des effets positifs considérables sur la productivité agricole.