Empirical research has already established the existence of asymmetric shocks between the countries of the West African Economic and Monetary Union (WAEMU). The current study re-examines this issue by attempting to answer the following question: Are the asymmetries within the WAEMU region related to country specific shocks or do they stem from heterogeneous responses to common shocks? To answer this question, the study relied on the estimation of a bivariate structural VAR model for each WAEMU member country using annual data from 1997 to 2019. The results reveal weak correlations between growth shocks in WAEMU countries, while price shocks appear relatively more correlated. This situation can be explained by the existence of persistent national factors that largely determine fluctuations in real gross domestic product (GDP) and the harmonized consumer price index within the Union. Counterfactual analyses were conducted to ascertain what the symmetry of shocks would be if they had only a specific or common component. They show that the persistence and extent of country-specific factors contribute significantly to the differences in growth and inflation rates within the WAEMU region. Moreover, shocks common to the member countries of the Union explain most of the fluctuations in the real GDP and consumer price cycle within the Union. The observed national asymmetries would not be associated with heterogeneous responses to common shocks among the Union’s member countries. Rather, they are due to the persistence and significance of specific national factors. Regressions carried out on panel data from the Union countries support the persistence over time of specific factors linked to growth and inflation. / La recherche empirique a déjà établi l’existence de chocs asymétriques entre les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). La présente étude réexamine cette problématique en tentant de répondre à la question suivante : les asymétries au sein de la zone UEMOA, sont-elles liées à des chocs spécifiques aux pays ou proviennent-elles de réponses hétérogènes à des chocs communs ? Pour répondre à cette question, l’étude s’est appuyée sur l’estimation d’un modèle VAR structurel bivarié pour chaque pays membre de l’UEMOA en utilisant des données annuelles de 1997 à 2019. Les résultats révèlent de faibles corrélations entre les chocs de croissance dans les pays de l’UEMOA, tandis que les chocs de prix apparaissent relativement plus corrélés. Cette situation s’explique par l’existence de facteurs nationaux persistants qui déterminent en grande partie les fluctuations du produit intérieur brut (PIB) réel et de l’indice des prix à la consommation harmonisée au sein de l’Union. Des analyses contrefactuelles ont été menées pour vérifier quelle serait la symétrie des chocs s’ils n’avaient qu’une composante spécifique ou commune. Elles montrent que la persistance et l’ampleur des facteurs spécifiques aux pays contribuent significativement aux différences de taux de croissance et d’inflation au sein de la région de l’UEMOA. De plus, les chocs communs aux pays membres de l’Union expliquent la plupart des fluctuations du cycle du PIB réel et des prix à la consommation au sein de l’Union. Les asymétries nationales observées ne seraient pas associées à des réponses hétérogènes aux chocs communs aux pays membres de l’Union. Elles sont plutôt dues à la persistance et à l’importance de facteurs nationaux spécifiques. Les régressions effectuées sur des données de panel des pays de l’Union confirment la persistance dans le temps de facteurs spécifiques liés à la croissance et à l’inflation.