“The Senegalese Land Use and Allocation Plan (POAS) was first implemented in the 1990s, and is now widely implemented throughout Senegal, particularly in the rural community of Ndiébène Gandiole, despite no objective evaluation having been undertaken. It is argued that in order for the POAS to prove effective as a form of collaborative rural land management, operators must be in a position to address the needs of affected populations. A pilot project involving four main stakeholders, including the Falémé and Senegal River Delta and Valleys Development Company (SAED), was launched in the rural community of Ross Béthio in 1997. The experience gained through the implementation of this pilot project led to reflective and adaptive planning, and the POAS was implemented in place of the pilot project in the valley’s other rural communities. The SAED, which counts among its objectives that of supporting and sustaining the POAS, received the sole mandate for the POAS in 2008 following the failure of the previous land management program (PACL/GER). Poor participation on the part of certain rural communities led to the simplification of the initial approach, with the nine steps described by Touré (2011:13) being replaced by four main methodological principles. Although the project is not without its shortcomings, such as the marginalisation of certain natural resources essential for local populations (particularly in the case of the Gandiolais), continuous monitoring of the program allows for the adaptation of the POAS to better suit the changing needs of rural communities. / C’est au cours des années 1990 que le Plan d’occupation et d’affectation des sols (POAS) a été expérimenté. Aujourd’hui, il s’est vulgarisé au Sénégal, particulièrement dans la communauté rurale de Ndiébène Gandiole, sans toutefois qu’une évaluation objective en soit faite. Pour que le POAS soit un outil efficace en matière de gestion concertée de l’espace rural, l’opérateur devrait pouvoir répondre aux besoins des populations concernées. En 1997, une opération pilote a ainsi été lancée dans la communauté rurale de Ross Béthio, devenue commune en 2008. Elle a impliqué quatre acteurs principaux dont la Société sénégalaise d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal et des vallées du Sénégal et de la Falémé (SAED). Le type d’apprentissage mis en œuvre dans cette commune rurale a donné naissance à la planification réflexive et à la planification adaptative. Pour mettre en œuvre cette démarche, les neuf étapes décrites par Touré (2011 :13) ont été suivies. L’extension du POAS a donc ensuite remplacé la mise en place progressive de l’opération pilote dans les autres communautés rurales de la vallée. La SAED, dont l’un des objectifs est l’appui aux POAS, a reçu en 2008, l’exclusivité de leur réalisation car le programme précédent (PACL/GER) avait échoué. On va noter une faible participation de certaines communautés rurales, ce qui va entraîner une simplification de la démarche initiale. Le projet présente aussi quelques défaillances telles que la marginalisation de certaines ressources naturelles pourtant essentielles aux populations, notamment dans le Gandiolais. Toutefois, le suivi permanent des processus permet d’adapter le POAS aux changements et aux nouveaux enjeux des communautés rurales.”