“The pilot project aimed at the collaborative and decentralised management of the community managed nature reserve of La Somone (RNICS) could, in light of its achievements (economic, ecological, and social), serve as a model to be replicated throughout the country. The prevalence of party politics, particularly with regards to the reality on the ground and the physical limitations of the ecosystem have, however, halted the agreed collaborative management process and undermined the long-standing peace surrounding the lagoon. The failure to make adequate use of the opportunities afforded by national legislation to transfer the management of natural resources, particularly with regards to cooperation between local communities of similar or different types, commonly referred to as “intercommunality”, has not helped the area overcome the conflicts between State-level decision making (administrative and territorial redistricting) and the current reality (community-based management on the part of riverside villages and the sharing and exchange of resources). The result is the undisputed degradation of the area’s ecosystem, exacerbated by a tendency to focus on economic viability rather than the environmental concerns which formed the basis of this initiative. / L’expérience pilote de la gestion multi-acteur et décentralisée de la réserve naturelle d’intérêt communautaire de la Somone (RNICS) pouvait, au vu de ses acquis (économiques, écologiques et sociales), servir de modèle pour sa duplication à travers le territoire national. Mais la primauté des intérêts partisans, notamment politiques sur la réalité du terrain et les contraintes physiques de l’écosystème, a bloqué le processus de gestion collective négociée et sapé la paix sociale longtemps établie à propos de la lagune. La sous-utilisation des opportunités qu’offrent les lois nationales en matière de transfert de la compétence de gestion des ressources naturelles, précisément la coopération entre collectivités locales de même ou de différentes natures, communément appelée « intercommunalité », n’a pas aidé à surmonter l’incohérence entre la décision étatique (redécoupage administratif et territorial) et la réalité (gestion communautaire entre villages riverains et transversalité de la ressource). Il en résulte une exposition sans conteste de l’écosystème à une dégradation grâce aussi à la primauté de la rentabilité économique sur les préoccupations écologiques, qui étaient à la base de cette initiative expérimentale.”