“The National Agricultural Investment Plan Senegal (NIPA) and its investment plan (IP) from 2011 to 2015 convey the operationalization at the national level, the common agricultural policy in West Africa (ECOWAP) and the Comprehensive Plan for Agriculture Development (CAADP). CAADP (Comprehensive Plan for the Development of Agriculture in Africa) is a collective vision of Africa, adopted in 2003, which puts agriculture at the center of the strategy for food security and the fight against poverty. With a stated objective of 6% growth in agricultural productivity and financial commitments of at least 10% of the total budget allocated to agriculture by each member country in accordance with the Maputo Declaration, CAADP aims to achieve the Millennium Development Goals (MDGs) by 2015. The implementation of this vision became a reality in a harmonized framework at the regional level, since the parallel planning work done in each country. ECOWAS has also developed its regional agricultural policy ECOWAP as a unified implementation framework for CAADP to implement in the sub-region. ECOWAP was designed around three strategic pillars: (i) increasing the productivity and competitiveness of agriculture, (ii) the implementation of an intra-Community trade regime and (iii) adaptation of the external trade regime to promote the development of domestic agricultural production. Different countries in the sub-region now have national plans (NIPA and PI), as well as a regional investment plan, pursuant to the principle of subsidiarity, manages complementarities among countries and relations with the region outside. / Le Plan national d’investissement agricole (PNIA) et le Plan d’investissement (PI) 2011-2015 permettent aux pays de la CEDEAO de mettre en œuvre le Plan détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique(PDDAA). Au Sénégal, ces deux programmes ont été présentés aux institutions régionales et aux partenaires au développement lors du Business Meeting de Dakar qui s’est déroulé en juin 2010. Une évaluation du PI du Sénégal montre que ce dernier est principalement orienté vers l’intensification de la production et l’appui aux cultures vivrières mais n’accorde pas une grande importance aux investissements. Bien qu’il intègre l’ensemble des programmes de développement identifiés dans le PNIA, le PI du Sénégal ne valorise pas suffisamment les orientations définies par la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP). En outre, ce dernier présente d’autres insuffisances, notamment en ce qui concerne les investissements, le financement équitable des régions, les besoins des femmes, des petits producteurs et des jeunes, la gestion durable des sols et la protection des cultures, les conséquences des changements climatiques et la sécurisation foncière. Beaucoup reste à faire pour une meilleure opérationnalisation des programmes intégrés dans le PNIA par le PI du Sénégal.”