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La RCA face au Pari de la Paix après l’Accord de Khartoum: Obstacles à éviter et Défis à Relever / CAR facing the Peace gamble after the Khartoum Agreement: Obstacles to Avoid and Challenges to Overcome

For Jimmy Carter, “We can choose to alleviate suffering. We can choose to work together for peace. We can make these changes – and we must “. In the same vein, the Norwegian political scientist, a great theorist of peace, Johan Galtung makes a distinction between positive peace and negative peace. Peace is negatively defined as an absence of violence between human groups or nations, while positive peace is characterized by a high degree of social justice and a minimal level of violence. As a result, places of great social injustice with alarming levels of violence are a must for preserving peace. If there are many around the world, it would be very interesting to focus our attention to an atypical country which, since its accession to independence, will eventually find political stability. Indeed, the Central African Republic, so designated for its geographical position in the heart of the African continent, is a country comprising an area of 623 000 square kilometers, surrounded by Cameroon to the West, Chad to the North, Sudan and South Sudan to the East, the Democratic Republic of the Congo to the South. Its distinctive identity, besides the nature that puts it in the center of a region prey to security volatility (Sudan, Chad, Congo, Cameroon), we have the wealth of its subsoil which is full of gold, uranium, diamond and oil. From a political point of view, since independence on 13 August 1960, the Central African Republic has had five coups, with eight heads of state for two democratic transitions. More recently, since 2012, it has had 8 peace agreements./ Pour Jimmy Carter, « Nous pouvons choisir d’alléger la souffrance. Nous pouvons choisir de travailler ensemble pour la paix. Nous pouvons faire ces changements – et nous le devons ». Dans ce même ordre d’idées, le politologue norvégien, grand théoricien de la paix Johan Galtung fait une émarcation entre paix positive et paix négative. La paix négative se définissant comme une absence de violence entre groupes humains ou nations tandis que la paix positive se caractérise par un degré élevé de justice sociale et un niveau de violence minimal. Par conséquent, les lieux de grandes injustices sociales avec un niveau de violence alarmant constituent des poudrières pour une préservation de la paix. S’il en existe de multiples à travers le monde, il serait fort intéressant de focaliser notre attention sur un pays atypique, qui depuis son accession à l’indépendance peine trouver une stabilité politique. En effet, La République Centrafricaine, ainsi désignée pour sa position géographique au cœur du continent africain est un pays d’une superficie d’environ 623 000 Km², entouré par le Cameroun { l’ouest, le Tchad au nord, le Soudan et le Soudan du Sud { l’est, la République démocratique du Congo au sud. Comme particularismes, outre la nature qui la met au centre d’une région en proie { la
volatilité sécuritaire (Soudan, Tchad, Congo, Cameroun), l’on a la richesse de son soussol qui regorge d’or, d’uranium, de diamant et de pétrole. D’un point de vue politique, depuis son accession { l’indépendance le 13 août 1960, la République Centrafricaine a connu cinq coups d’Etats, avec 8 chefs d’Etat pour 2 transitions démocratiques. Plus récemment, elle a connu depuis 2012, 8 accords de paix`.