The fulfillment of the evaluation exercise of the policies and institutions of the country, more known under the English acronym “Country Policy and Institutions Assessment (CIAP)” fit more in practice as a highlight in the management process of the State public policies, in particular of the developing countries whose external financing still represent a considerable share of the resources. Whether it’s through the World Bank, which first launched this exercise (in Cameroon) or the African Development (ADB) Bank, which took over, the motives of financial profitability return on investment are obvious. This is to determine the capacity of countries to access a particular resource allocation level (Bank) in grants and loans. In other words, the evaluation is to classify good and bad customers on selected risk analysis criteria. The result is always awaited with a lot of emotions by Governments but the necessary time to do in-depth analysis of the explanatory causes is neglected./ La réalisation de l’exercice d’évaluation des politiques et institutions du pays, plus connue sous l’acronyme anglais « Country Policy and Institutions Assessment (CPIA) » rentre de plus en plus dans la pratique comme un moment fort dans le processus de gestion des politiques publiques des Etats, notamment des pays en développement dont les financements extérieurs représentent encore une part non négligeable des ressources. Que ce soit du fait de la Banque Mondiale qui en premier a lancé cet exercice (au Cameroun) ou de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui a pris le relais, les motivations de rentabilité financière /ou de retour sur investissement sont évidentes. Il s’agit de déterminer les capacités du pays à accéder à tel ou tel niveau d’allocation de ressources (Guichet) sous forme de dons et/ou prêts. En d’autres termes, l’évaluation vise à classer les bons et les mauvais clients selon des critères d’analyse de risques retenus. Etant d’essence financière, le résultat est toujours attendu avec beaucoup d’émotions par les Gouvernements à chaque occasion, sans se donner le temps nécessaire d’un recul pour une analyse approfondie des causes explicatives.