The Kingdom of Morocco, which has no oil and gas, has shifted to renewable energy as early as 1960, giving priority to hydroelectricity and the construction of dams. However, most of the country’s power plants were and remain powered by diesel or gas, which has a heavy impact on its balance payments. Since then, the demand for electricity has continued to grow due to the country’s development on the one hand and, as a result of the use of desalination facilities on the other hand, which consume a lot of electricity, to meet the constantly increasing drinking water needs. Since 2009, and at the initiative of King Mohammed VI, renewable energy has become a reign-long project, with the objective of covering 42% of the electricity produced by 2020. To achieve this goal, three branches will be used to contribute an equal share of 14% each: hydropower, wind energy and solar energy. This study shows that this objective should be achieved at the cost of considerable investment, with a focus on state-of-the-art technologies. Over and above this statistical success, Morocco will also be able to export the know-how learned, particularly in the solar and wind fields, a success which should give hope to emerging economies deprived of fossil energy, in search of development and sustainable development/ Le Royaume du Maroc, dépourvu de pétrole et de gaz, s’est tourné, dès 1960, vers les énergies renouvelables, privilégiant alors l’hydroélectricité et la construction de barrages. Pour autant, l’essentiel des centrales électriques du pays était et demeure alimenté en gazole ou en gaz, impactant lourdement sa balance des paiements. Depuis,
la demande d’électricité n’a cessé de croitre, d’une part, du fait du développement du pays et, d’autre part, suite au recours à des désalinisateurs, fort consommateurs d’énergie électrique, pour répondre à des besoins en eau potable qui ne cessent, eux aussi, d’augmenter. Depuis 2009, à l’initiative du Roi Mohammed VI, les énergies renouvelables sont devenues un chantier de règne, avec l’objectif de représenter 42% de l’électricité produite, horizon 2020. Pour y parvenir, trois filières vont être mises à contribution, à part égale, de 14% : la filière hydroélectrique, la filière éolienne et la filière solaire. Cette étude montre que cet objectif devrait être atteint au prix d’investissements considérables, privilégiant les technologies de dernière génération. Et au-delà de ce succès statistique, c’est aussi l’apprentissage d’un savoir-faire, particulièrement dans le domaine solaire et éolien, que le Maroc va pouvoir exporter, et une réussite qui doit donner espoir aux économies émergeantes, dépourvues d’énergies fossiles, en quête de développement et développement durable.