Whether it is called bribery, kickbacks, embezzlement, or obstruction of justice, corruption attracts the interest of researchers, activists, and politicians. Defined as the abuse of public office for private gain, it has long been seen as one of the greatest obstacles to economic and social development. Several studies have explored its adverse effects including misallocation of resources, reduced productivity of public spending, and slower economic growth. The African Development Bank (2015) estimates that US$148 billion is lost annually in Africa to corruption, which is equivalent to 25% of the continent’s gross domestic product. In Benin, over the years, governments have engaged in a process aimed at promoting administrative and institutional reforms, guaranteeing transparency in the management of public goods, and strengthening the role of civil society. In addition to the National Anti-Corruption Authority (which replaced the Anti-Corruption Observatory in 2013), there is the National Public Procurement Regulatory Authority, which is responsible for overseeing public procurement and making audit reports, annual reports, and procurement decisions public through its websites. In addition, a toll-free number has been made available to the public to anonymously report cases of corruption. These ongoing efforts place Benin fourth among West African countries with low levels of corruption, after Ghana, Senegal and Cabo Verde, according to Transparency International (2020). According to this source, Benin’s score improved slightly from 37/100 in 2015 to 41/100 in 2020, placing it (in terms of freedom from corruption) 83rd out of 180 countries. However, despite the evolution of the legal framework and increased vigilance by civil society and the media, corruption remains at the heart of national debates in Benin. / Qu’elle prenne pour nom pot-de-vin, dessous-de-table, détournement de fonds, ou entraves à la justice, la corruption attire l’intérêt des chercheurs, des activistes, et des politiques. Défini comme l’abus de la fonction publique pour des gains privés, elle est depuis longtemps perçue comme l’un des plus grands obstacles au développement économique et social. Plusieurs études ont exploré ses effets néfastes dont la fausse allocation des ressources, la réduction de la productivité des dépenses publiques, et le ralentissement de la croissance économique. La Banque Africaine de Développement (2015) estime que 148 milliards de dollars américains sont perdus chaque année en Afrique du fait de la corruption, ce qui équivaut à 25% du produit intérieur brut du continent. Afin de contrôler ou juguler les multiples manifestations du phénomène et ses corollaires, les Etats font d’efforts à travers la mise en place de cadre légal et normatif. Au Bénin, au fil des années, les gouvernements se sont engagés dans un processus visant à promouvoir des réformes administratives et institutionnelles, à garantir la transparence dans la gestion des biens publics, et à renforcer le rôle de la société civile. A côté de l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (qui a remplacé l’Observatoire de Lutte contre la Corruption en 2013), il y a l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics, chargée de superviser les marchés publics et de rendre public à travers ses sites web les rapports d’audit, les rapports annuels, et les décisions en matière de passation de marché publics. Par ailleurs, il a été mis à disposition du public un numéro « vert » pour la dénonciation à l’anonymat des cas de corruption. Ces efforts continus hissent le Bénin au quatrième rang des pays ouest-africains à faible niveau de corruption après le Ghana, le Sénégal, et le Cabo Verde, selon les résultats de Transparency International (2020). Selon cette source, le score du Bénin s’est légèrement amélioré, passant de 37/100 en 2015 à 41/100 en 2020, et le positionne (en termes d’absence de corruption) 83e sur 180 pays. Cependant, malgré l’évolution du cadre juridique et d’une vigilance accrue de la société civile et des médias, la corruption demeure au Bénin au cœur des débats nationaux.