This article makes a comparative analysis of some determinants of economic growth in the countries of the West African Economic Monetary Union and in the countries with strong economic growth in order to propose economic policy measures for the revival of the growth in WAEMU states. In order to do this, data from the World Bank was used for five countries with high economic growth (Brazil, Russia, India, China, South Africa) and seven countries of WAEMU (Benin, Burkina Faso, Ivory Coast, Mali, Niger, Senegal and Togo) covering the period 1980-2013. From the Dynamic Ordinary Least Squares (DOLS) estimator, the author shows that investment, FDI net flows and human capital positively influence the economic growth of countries with strong growth. Concerning the WAEMU countries, investment and human capital explain in the long term economic growth. Thus, economic policy measures will need to focus on good governance in order to attract both domestic and foreign investors of the WAEMU countries./ Cet article fait une analyse comparative de quelques déterminants de la croissance économique dans les pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et dans les pays à forte croissance afin de proposer des mesures de politique économique pour la relance de la croissance dans les Etats de l’UEMOA. Pour ce faire, nous utilisons les données de la Banque Mondiale sur cinq pays à forte croissance (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et sept pays de l’UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo) couvrant la période 1980-2013. A partir de l’estimateur DOLS (Dynamic Ordinary Least Squares), nous montrons que l’investissement, les flux nets d’IDE (Investissements Directs Etrangers) et le capital humain influencent positivement la croissance économique des pays à forte croissance.
Concernant les pays de l’UEMOA, l’investissement et le capital humain expliquent à long terme
la croissance économique. Ainsi, des mesures de politique économique devront être axées sur
une bonne gouvernance afin d’attirer, aussi bien, les investisseurs nationaux qu’étrangers dans
les pays de l’UEMOA.
