Briefing Paper

Angola: Présidence Lourenço An I et après ? / Angola: One year into the Lourenço presidency. What’s next?

After João Lourenço was elected president of Angola in August 2017, succeeding José Eduardo Dos Santos, who had led Angola for thirty-eight years, the country started to break away from the Dos Santos system and a very large number of members of the former president’s clan have been sidelined. Over the past year, Angola has experienced a transition rather than real tangible change, as government bodies and civil society groups largely remain under the influence of the People’s Movement for the Liberation of Angola (MPLA). J. Lourenço, a former minister of defense (2014-2017) and former vice-president of the MPLA, was fully aware of this situation when he came to power. It was clear that the country had been weakened by an economic crisis triggered by falling oil prices since 2014 and that its institutions were undermined by cronyism and the rentier economy. After only one year in power, it is too early to take stock of the new administration’s measures, but it seems appropriate to examine its early action and to consider various scenarios for Africa’s second largest oil producer. / Suite à l’élection en août 2017 de João Lourenço en tant que président à la place de José Eduardo Dos Santos, qui a dirigé l’Angola pendant trente-huit ans, le pays connaît une dynamique de rupture ainsi qu’un mouvement massif de mises à l’écart des proches du clan de l’ancien président. La période écoulée reflète une transition et non une véritable alternance, tant il est vrai que les structures étatiques et la société civile restent, dans l’ensemble, dominées par l’influence du Mouvement Populaire de Libération de l’Angola (MPLA). Arrivé au pouvoir en connaissance de causes, ministre de la défense (2014-2017) et ancien vice-président du MPLA, J. Lourenço ne peut qu’effectivement faire le constat d’un pays affaibli par une crise économique liée à la chute des
prix du pétrole depuis 2014 et dont les institutions sont minées par le clientélisme et l’économie de rente. Après un an au pouvoir, il est prématuré de dresser un bilan hâtif de l’action du nouvel exécutif mais, il semble opportun, à ce stade, d’examiner la portée des premières actions et envisager divers scénarios dans lesquels pourrait s’inscrire le deuxième producteur de pétrole du continent africain.