After the success of the elections of November 29th 2015, it is time to congratulate the transitional government which achieved the difficult mission of organizing the polls peacefully, as well as the Burkinabe political community for their sense of responsibility and the Burkinabe people for demonstrating once more its commitment to democracy. However, new Burkinabe authorities and international partners
must keep in mind that it is now that the real work begins: the task will be
arduous and difficulties will reappear quickly. The country is not immune
against destabilization attempts, they come from zealous supporters of the former
regime which were composed of armed groups, terrorists and criminals, in neighboring countries. The aspirations for change and social justice will only be possible if the new leaders are able to break with the political practices that characterized the Compaoré system and promote another form of governance. The stability of the country is in the balance, for the people of Burkina Faso has shown more than once that it is not ready to accept a return to the old order./ Après la réussite des élections du 29 novembre 2015, l’heure est aux félicitations, au gouvernement de transition pour avoir accompli la difficile mission d’organiser le scrutin dans le calme, à la classe politique burkinabè pour son sens des responsabilités, et au peuple burkinabè pour avoir démontré une fois de plus son attachement à la démocratie. Toutefois, nouvelles autorités burkinabè et partenaires internationaux doivent garder en tête que c’est maintenant que le vrai travail commence : la tâche sera ardue et les difficultés pourront ressurgir rapidement. Le pays n’est pas immunisé
contre les tentatives de déstabilisation, qu’elles viennent de partisans zélés de l’ancien régime ou de groupes armés, criminels ou terroristes, présents dans les pays voisins. La réalisation des aspirations au changement et à la justice sociale ne sera possible que si les nouveaux dirigeants parviennent à rompre avec les pratiques politiques qui caractérisaient le système Compaoré, et à promouvoir une autre forme de gouvernance. La stabilité du pays en dépendra, car le peuple burkinabè a montré plus d’une fois qu’il n’est pas prêt à accepter un retour à l’ordre ancien.