Prior to the advent of modern administration, traditional chieftaincy was exclusively responsible for the management of the people, which allowed it to increase its importance in Africa. However, after independence, traditional leaders were relegated to the background by the modern state in the name of development. In Côte d’Ivoire, prior to 2014, the state’s desire to consolidate its authority led to the imposition of limits on local power, where the role of traditional leaders is now essentially to act as a bridge between the modern administration and the rural population. This paper examines several factors, over time and in relation to other countries in the sub-region, that may be associated with the perception and legitimacy of traditional chieftaincy, including trust, corruption, performance and influence in governance and politics. / Avant l’avènement de l’administration moderne, la chefferie traditionnelle a exclusivement assuré la gestion des peuples, ce qui lui a permis d’accroître son importance en Afrique. Cependant, après les indépendances, les chefs traditionnels ont été relégués en arrière-plan par l’État moderne au nom du développement. En Côte d’Ivoire, avant 2014, le souci de mieux affermir son autorité a conduit l’État à imposer des limites au pouvoir local où, désormais, les attributions des chefs traditionnels consistent essentiellement à servir de relais entre l’administration moderne et la population rurale. Ce document examine plusieurs facteurs, au fil du temps et par rapport à d’autres pays de la sous-région, qui pourraient être associés à la perception et la légitimité de la chefferie traditionnelle, notamment la confiance, la corruption, la performance et l’influence dans la gouvernance et la politique.