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Since 2007, Burkina Faso’s mining sector has been growing quickly, with gold replacing cotton
as its biggest export. However, the decline in gold prices since 2012 has hit the Burkinabe
economy hard. Using a static calculable general equilibrium (CGE) model, the study evaluates
the macroeconomic and sectoral effects of this shock and the recent revision of its mining
code. The results show that the decline in global gold prices has significantly reduced
employment and income. In this context, a tax policy based solely on increasing taxes on
production in the gold sector increases government revenues and a decline in total
unemployment and in the income of gold mining firms. More pronounced but similar results are
found when only considering application of a tax on profits of mining firms. Finally, a
combination of production and profit taxes does not lead to higher employment and
government revenues. / Le Burkina Faso connait depuis 2007 une expansion de son secteur de l’extraction et l’or est devenu le premier produit d’exportation supplantant ainsi le coton. Cependant à partir de 2012, la baisse du cours de l’or a frappé de plein fouet l’économie burkinabé. A l’aide d’un
Modèle d’Equilibre Général Calculable (MEGC) statique, l’étude évalue les effets macroéconomiques et sectoriels de ce choc sur l’économie mais aussi l’impact de la révision du code minier sur le revenu de l’Etat. Les résultats montrent que la baisse du prix international à l’exportation de l’or a comme conséquence une baisse de la main-d’œuvre, une réduction du revenu des agents économiques et présentent des signes de syndrome hollandais. Une politique fiscale basée uniquement sur l’augmentation de la taxe sur la production du secteur aurifère augmente le niveau des recettes publiques et conduit à une baisse du chômage et du revenu des firmes aurifères. Des résultats plus prononcés mais similaires ont été trouvés à travers l’application exclusive de l’impôt sur le bénéfice des sociétés minières. Enfin la réforme fiscale qui est la combinaison des deux taxes appliquées
dans un contexte de baisse de prix montre que cette seule politique ne permet pas une amélioration de l’emploi et des revenus du gouvernement.