Research/academic paper

Complémentarité entre Banques et Structures de Microfinance en Afrique Subsaharienne: une Réflexion à Partir des Analyses de G. B. Richardson

The Complete English Title of this document: Complementarity between Banks and Microfinance Structures in Sub-Saharan Africa: a reflection from the analyzes of G. B. Richardson. The main object of this paper is mainly the analysis of the complementarity between banking and micro financial sectors. It is based on Richardson’s theoretical developments, especially in his article “The organization of Industry” published in 1972 in the “Economic Journal”. His analysis gives a good interpretation of the complementarity between both sectors, through the technology they use, the partnerships between banks and IFMs, and the specific part each sector plays in financing southern economies. According to Richardson, this complementarity is first of all technological, since both activities need distinct intermediate mechanisms. Then it materializes in the necessity of cooperating for both sectors, since cooperating strengthens their competitive position on their respective fields. At last, this complementarity finds an explanation in the fact that the coexistence of these two markets is fundamental for the organization of financial systems available for everybody. / Cette contribution a pour objet principal l’analyse de la complémentarité entre les secteurs bancaire et microfinancier. Elle se fonde sur les développements théoriques de Richardson, notamment, son article « The Organization of Industry », publié en 1972 dans le « The Economic Journal ». L’analyse de Richardson fournit une bonne interprétation de la complémentarité entre les deux secteurs, à travers l’état de la technologie utilisée de part et d’autre, les partenariats qu’entretiennent les banques et les IMF, et le rôle spécifique joué par chaque secteur, dans le financement des économies du sud. Au sens de Richardson, la complémentarité entre les deux secteurs est d’abord technologique, dès lors que les deux activités requièrent des mécanismes d’intermédiation distincts. Elle se matérialise, ensuite, dans la nécessité, pour ces deux secteurs, de coopérer en vue de renforcer leur position concurrentielle sur leur marché de référence. Enfin, cette complémentarité se justifie par le fait que la coexistence des deux marchés est fondamentale, pour la mise en place de systèmes financiers accessibles à tous.