The study investigates the impact of changes in banking industry competition on the industry’s stability in Zimbabwe using a sample of eighteen banks for the period 2009-2017. The period of study coincides with an era when the country experienced growth and stability (under full dollarization) after a decade of an economic crisis (prior to full dollarization). First, the study employs a modified version of the Boone (2008) indicator to establish the evolution of competition. Second, the Z-score is employed to investigate the nexus between banking industry competition and stability in the country. The study establishes that banking industry competition in Zimbabwe registered a pronounced increase for the period 2009 to 2012. This was, to some extent, attributed to the banks’ aggressive business models that sought to increase client bases by offering loans to increase asset bases and profitability. This trend was, however, reversed post 2012, as competition consistently fell between 2013 and 2017, mainly due to falling demand for both personal and business loans and a measured approach by banks in issuing new loans following a rise in non-performing loans (NPLs). The relationship between banking industry competition and stability is strong and competition appears to be good for the country’s banking industry. Our findings have potentially important policy implications regarding the design and enforcement of regulations that create the right incentives to safeguard stability, while at the same time conscious of the link between competition and stability. Understanding the dynamics of competition and stability is crucial not only to banks, bank regulators and policy-makers in Zimbabwe but to other developing countries, as they have the leverage to shape bank competition to heights that produce desired levels of stability. To banks, competition has implications on their access to finance and stability of the industry. / L’étude examine l’impact des changements dans la concurrence du secteur bancaire sur la stabilité de l’industrie au Zimbabwe en utilisant un échantillon de dix-huit banques pour la période 2009-2017. La période d’étude coïncide avec une époque où le pays a connu une croissance et une stabilité (sous la dollarisation complète) après une décennie de crise économique (avant la dollarisation complète). Premièrement, l’étude utilise une version modifiée de l’indicateur de Boone (2008) pour établir l’évolution de la concurrence. Ensuite, le Z-score est utilisé pour étudier le lien entre la concurrence du secteur bancaire et la stabilité du pays. L’étude établit que la concurrence du secteur bancaire au Zimbabwe a enregistré une augmentation prononcée entre 2009 et 2012. Cela a été, dans une certaine mesure, attribué aux modèles d’affaires agressifs des banques qui ont cherché à augmenter la clientèle en offrant des prêts pour augmenter les bases d’actifs et la rentabilité. Cette tendance s’est toutefois inversée après 2012, puisque la concurrence a constamment diminué entre 2013 et 2017, principalement en raison de la baisse de la demande de prêts aux particuliers et aux entreprises et d’une approche mesurée des banques dans l’émission de nouveaux prêts suite à une augmentation des prêts non performants (PNP). La relation entre la concurrence et la stabilité du secteur bancaire est forte et la concurrence semble être bonne pour le secteur bancaire du pays. Nos conclusions ont des implications politiques potentiellement importantes concernant la conception et l’application de réglementations qui créent les bonnes incitations pour préserver la stabilité, tout en étant conscient du lien entre la concurrence et la stabilité. La compréhension de la dynamique de la concurrence et de la stabilité est cruciale non seulement pour les banques, les régulateurs bancaires et les décideurs politiques au Zimbabwe, mais aussi pour d’autres pays en développement, car ils ont le pouvoir de façonner la concurrence bancaire à des niveaux qui produisent les niveaux de stabilité souhaités. Pour les banques, la concurrence a des implications sur leur accès au financement et sur la stabilité du secteur.