Briefing Paper

Côte d’Ivoire – Les demi-mesures ne suffiront pas / Côte d’Ivoire – Half-measures won’t be enough

The Ivorians will not elect their future President on 30 October 2005, as they should have done. The Government of National Reconciliation (GRN) has not reconciled anyone. Even less has it paved the way for credible presidential elections at the end of President Laurent Gbagbo’s constitutional term. Gbagbo had indicated his intention to remain in office until his successor was elected. Opposition parties and the ex-rebellion Forces Nouvelles (FN), still armed, demanded his departure. The confrontation seemed set to degenerate into bloody street clashes. The adoption by the African Union (AU) Peace and Security Council of a transition plan for the period after 30 October, even combined with the invigorating effect of the Ivorian national team’s qualification for the football World Cup, will not be enough to break the deadlock. If the United Nations (UN) Security Council does not, on 13 October, reinforce the measures taken by the AU and impose an ambitious 12-month rescue plan, disaster will continue to loom on the horizon. / Les Ivoiriens n’iront pas élire leur futur Président le 30 octobre 2005, comme ils auraient dû le faire. Le Gouvernement de réconciliation nationale (GRN) n’a réconcilié personne. Il a encore moins préparé le terrain pour une élection présidentielle crédible au terme du mandat constitutionnel du Président Laurent Gbagbo. Ce dernier avait signifié son intention de rester en place jusqu’à l’élection de son successeur. Les partis d’opposition et l’ex-rébellion des Forces Nouvelles (FN), toujours en armes, exigeaient son départ. La confrontation semblait programmée pour dégénérer en affrontements de rue sanglants. L’adoption par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) d’un plan de transition pour l’après 30 octobre, même combinée à l’effet revigorant de la qualification de l’équipe nationale ivoirienne pour la Coupe du monde de football, ne suffiront pas à sortir de l’impasse. Si le Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) ne renforce pas, le 13 octobre, les mesures prises par l’UA et n’impose pas un plan de sauvetage ambitieux sur douze mois, le désastre pointera toujours à l’horizon.