The improvement of the management of chemicals in Burkina Faso, remains a financial issue. According to this study, the subject by the SP/CONEDD (2013), the Burkinabè economy loses $ 15.1 billion (19.2% of GDP) every year, due to the use of pesticides and other chemicals in the mining sector. The most important costs come under human health and reach respectively 2.1% (cotton production) and 13.6% (gold mining) of GDP and damage to natural capital, including soil and water (6.1% of GDP). The data displayed in this document shows that important chemicals can be both beneficial to productivity, and harmful to the population and environment. This study aims to shed light on this problem by considering the decentralization dimension. The well-being (quality of life) does not correspond only to an increase in the wealth, but also rests on good management. / Au Burkina Faso, l’amélioration de la gestion des produits chimiques constitue un enjeu capital. Selon l’étude réalisée sur le sujet par le SP/CONEDD (2013), l’économie burkinabè perd chaque année
15,1 milliards de dollars (soit 19,2% du PIB) du fait de l’utilisation des pesticides et autres produits chimiques dans le secteur minier. Les coûts les plus importants relèvent de la santé humaine et atteignent respectivement 2,1% (production de coton) et 13,6% (extraction de l’or) du PIB et des
dommages causés au capital naturel, notamment le sol et l’eau (6,1% du PIB). Ces données montrent qu’une utilisation importante de produits chimiques peut être à la fois bénéfique pour la productivité, et nocive pour la population et l’environnement et la présente étude vise à éclairer cette problématique en considérant la dimension décentralisation. Le bien-être (qualité de vie) ne correspond pas seulement à une augmentation de la richesse mais repose aussi la bonne gestion.
