This Note is organized around the assumption that the completion point of decentralization reform in Senegal must be the establishment and operation of strong sub-national institutions with subsidiary powers. It is expected that such institutions will provide local legal and administrative impetus for the recognition and securing of individual and collective land rights. Each territorial scale of the geography of decentralization must correspond to a category of land rights, with the level of the rural commune and the village as receptacle of these rights and their place of practice. How can decentralization serve as the driving force and channel for legal recognition? How to protect and secure customary land in the face of medium- and large-scale land grabbing? / La présente Note est organisée autour de l’hypothèse selon laquelle le point d’achèvement de la réforme de décentralisation au Sénégal doit être la mise en place et le fonctionnement d’institutions sub-nationales fortes et dotées de pouvoirs de subsidiarité. Il est attendu que de telles institutions donnent une impulsion juridique et administrative locale en vue d’une reconnaissance et sécurisation des droits fonciers individuels et collectifs. A chaque échelle territoriale de la géographie de la décentralisation doit correspondre une catégorie de droits fonciers, avec le niveau de la commune rurale et du village comme réceptacle desdits droits et leur lieu d’exercice. Comment la décentralisation peut-elle servir de force motrice et de canal pour la reconnaissance juridique ? Comment protéger et sécuriser les terres coutumières face aux accaparements fonciers à moyenne et grande échelle?