This document is also available in English: Decoupling economic growth from CO2 emissions in the world. The progressive warming of Earth suggests an important danger for future populations. As stabilizing the level of greenhouse gases (GHGs) in the atmosphere becomes inadequate, there is now talk of reducing this level while preserving sustainable economic growth rates. This Policy Brief deals with the issue of the economy’s carbon intensity through a decoupling indicator, defined as the ratio between the change in carbon dioxide (CO2) emissions and Gross Domestic Product (GDP). It also highlights some remarkable trends emerging from the experience of different countries. Globally, CO2 emissions were stable for the third consecutive year despite strong economic growth, which
suggests a decline in the carbon intensity of the economy. However, the study of the decoupling indicator has shown that disparities exist between regions. Africa, and Morocco in particular, shows mixed results insofar as there is a low degree of decoupling -or dissociation- between CO2 emissions and GDP./ Le réchauffement progressif de la terre laisse présager un danger important pour les populations futures. Stabiliser le niveau de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère devient alors insuffisant, il est désormais question de réduire ce niveau, tout en préservant des taux de croissance économique soutenables. Ce Policy Brief traite de la question de l’intensité carbone de l’économie , à travers un indicateur de découplage, défini comme le rapport entre la variation des émissions de dioxyde de carbone (CO2) et du Produit Intérieur Brut (PIB). Il met également en exergue quelques tendances remarquables issues de l’expérience de certains pays. Au niveau mondial, les émissions de CO2 ont été stables pour la troisième année consécutive malgré une croissance économique marquée, ce qui laisse présager une baisse de l’intensité carbone de l’économie. L’étude de l’indicateur de découplage a cependant démontré que des disparités existent entre les régions. L’Afrique, et le Maroc en particulier, présentent des résultats mitigés dans la mesure où on observe un faible degré de découplage –ou dissociation- entre les émissions de CO2 et le PIB.