Understanding the balance between social cohesion and social dissolution experienced in African societies is still a work in progress. The new findings from Afrobarometer Round 8 presented here suggest that we need to question our traditional assumptions about which identities and cleavages matter most in any given society, as well as our assumptions about the best ways to measure “cohesion.” In all 34 countries covered here, levels of generalised trust are extremely low, yet commitment to diversity and tolerance and acceptance of differences (on most issues) is high. We also see quite high levels of commitment to the nation, alongside significant levels of discrimination. Much work remains to be done to understand what these complex and varied indicators mean for the measurement of social cohesion and, most importantly, for social and developmental outcomes. / La compréhension de l’équilibre entre la cohésion sociale et la dissonance sociale telles que vécues dans les sociétés africaines est encore en chantier. Les nouveaux résultats du Round 8 d’Afrobarometer exposés ici suggèrent la nécessité de remettre en question nos postulats conventionnels sur les identités et les clivages les plus importants dans une société donnée, ainsi que sur la façon de mesurer au mieux la « cohésion ». Dans les 34 pays traités ici, les niveaux de confiance généralisée sont extrêmement faibles, et l’engagement en faveur de la diversité, de la tolérance et de l’acceptation des différences (sur la plupart des questions) est pourtant élevé. Nous observons également des niveaux assez élevés d’engagement envers la nation, ainsi que des niveaux importants de discrimination. Il y a encore beaucoup à faire pour déterminer les implications de ces indicateurs complexes et variés sur la mesure de la cohésion sociale et, surtout, sur les résultats sociaux et du développement.