“The privatisation processes implemented in Senegal in the 1980s led to the liberalisation and restructuring of the agricultural and food markets. Investments in agriculture increased, and agricultural operations diversified to include activities such as cassava farming in the Peanut Basin. While certain crops are destined for consumption, others are destined for commercialisation, which is of greater importance in the Senegal River Delta and the Peanut Basin than in other areas. Traditional methods and channels for the commercialisation of food crops prevail, with wholesalers, retailers, and inter-mediaries responsible for transactions. In certain industries, households benefit from formal contracts with companies like SOCAS, a Senegalese company specialised in tomato processing, which afford rural households stable income. It must be noted, however, that this modus operandi remains limited to certain products, and very few producers. / Au cours des années 1980, l’État sénégalais s’est retiré des marchés agricoles et alimentaires, ce qui a entraîné la libéralisation et la restructuration du secteur. C’est ainsi que des particuliers se sont investis dans l’agriculture et les activités agricoles se sont diversifiées avec notamment la production de manioc dans le vieux Bassin arachidier. Certains produits sont destinés à la consommation tandis d’autres sont destinés à la commercialisation. Dans le delta du fleuve Sénégal et dans le Bassin arachidier, la commercialisation est plus importante que dans d’autres régions. Les modes de commercialisation des cultures alimentaires restent traditionnels et ce sont les commerçants grossistes, détaillants et intermédiaires qui se chargent des transactions. Dans certaines filières, les ménages bénéficient de contrats formels notamment avec la SOCAS qui est une usine de transformation de tomates, ce qui permet à ces derniers d’avoir des revenus stables. Cependant la contractualisation ne concerne que certains produits et n’implique que peu de producteurs. “