“By taking a 1,000ha of land in each rural community, the Goana Plan may deprive the peasants. The latter statement, according to Jacques Faye, former Director of the Senegalese Agricultural Research Institute (Isra), will not be allowed. Revolt then incubates in the rural world. The public conference, hosted this weekend by “le Club Emergence citoyenne” – Tekki Movement at the National School of health and social development (Endess), served as a forum. And its indictment of the great agricultural offensive for food and abundance (Goana), launched by the head of State, has not been kind. Jacques Faye, former Director of the Institut Sénégalais of Agricultural Research(Isra), co-host of the meeting with Mamadou Dansokho, Professor of Economics at the Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), said to anyone willing to listen that the model, as proposed by Mr. Abdoulaye Wade, is destined to be a fiasco. The researcher wanted to go further than what he has already said on the subject and this is the reason why he focused his speech around the development model proposed to us by our leaders. According to Jacques Faye, this model means that our farmers methods are archaic, rudimentary and they are unable to modernize agriculture, nor improve their productivity in order to be competitive. So, we will transfer people who have financial resources from cities to the countryside to become agricultural entrepreneurs. That is basically the Goana plan. Even better, we will take land from farmers, because the President has sent a circular letter to all the sub-prefects asking them to tell each president of the rural communities to release a thousand hectares of land for those who are going to produce grain. /En prélevant 1 000 ha de terre dans chaque communauté rurale, la Goana risque de spolier les paysans. Ces derniers, selon Jacques Faye, ancien directeur de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra), ne vont pas se laisser faire. La révolte couve alors dans le monde rural. La conférence publique, organisée ce week-end par le Club Emergence citoyenne, du mouvement Tekki à l’Ecole nationale de développement social et sanitaire (Endess), lui a servi de tribune. Et son réquisitoire contre la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), lancée par le chef de l’Etat, n’a pas été tendre. Jacques Faye, ancien directeur de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra), co-animateur de la rencontre avec Mamadou Dansokho, professeur d’Economie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), dit à qui veut l’entendre que le modèle, tel qu’il est proposé par Me Abdoulaye Wade, est parti pour être un fiasco. Le chercheur a voulu aller plus loin que ce qu’il a déjà dit sur la question. Raison pour laquelle il a axé son intervention autour du «modèle de développement que nos dirigeants nous proposent». Selon Jacques Faye, ce modèle signifie que «nos paysans sont archaïques, rudimentaires et incapables de moderniser l’agriculture, d’améliorer leur productivité, d’être compétitifs. Alors, on va transférer des gens, qui ont des ressources financières, des villes vers les campagnes pour qu’ils deviennent des entrepreneurs agricoles. C’est ça, fondamentalement, le plan Goana». Mieux, on va prendre les terres des paysans, car «le Président a envoyé une lettre circulaire à tous les sous-préfets leur demandant de dire à chaque Président de communauté rurale de dégager mille hectares de terres pour ceux qui vont aller produire des céréales.”
