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En Côte d’Ivoire, la Situation Politique Mine le Niveau Sécuritaire / The Political Situation Undermines the Security level in Cote D’Ivoire

“The well-being of citizens depends on their having personal security, which guarantees them and their property freedom from violence and theft, according to the Legatum Institute (2019). “A secure and stable environment is necessary to attract investment and sustain economic growth. In short, a nation can only prosper in an environment of security and safety for its citizens. With these issues at stake, every state in the world should have security at the centre of its priorities. Côte d’Ivoire is no exception. At the end of the post-electoral crisis in 2010, its national security institutions no longer had the structural and human capacities to ensure not only the adequate protection of citizens, but also peace and security. Thus, the government decided to implement security sector reform (SSR) in 2012 (Konadjé, 2012). This consisted of reorganising the Defence and Security Forces (FDS), training, equipping and deploying them throughout the country. In the light of the Afrobarometer data, we observe that the thorny issue of insecurity is an unresolved issue for many Ivorians. Their apprehensions about crime and violent conflict, as well as their dissatisfaction with the government’s performance in preventing or resolving it, reinforces this idea. / « Le bien-être des citoyens dépend du fait qu’ils bénéficient d’une sécurité personnelle, qui leur garantit ainsi qu’à leurs propriétés d’être exempts de violence et de vol », d’après le Legatum Institute (2019). « Un environnement sûr et stable est nécessaire pour attirer les investissements et soutenir la croissance économique. En bref, une nation ne peut prospérer que dans un environnement de sécurité et de sûreté pour ses citoyens ». Fort de ces enjeux, tout état du monde devrait avoir la sécurité au cœur de ses priorités. La Côte d’Ivoire n’est pas une exception. Au sortir de la crise post-électorale qu’elle a connue en 2010, ses institutions de sécurité nationale n’avaient plus les capacités structurelles et humaines nécessaires pour assurer non seulement la protection adéquate des citoyens, mais aussi la paix et la réconciliation nationale. C’est ainsi que le gouvernement va décider d’asseoir une réforme du secteur de la sécurité (RSS) en 2012. Celle-ci a consisté à réorganiser les Forces de Défenses et de Sécurité (FDS), à les former, les équiper, et les déployer sur toute l’étendue du territoire. À la lumière des données des enquêtes Afrobarometer, nous observons que l’épineux problème de l’insécurité représente pour de nombreux Ivoiriens une question irrésolue. Leurs appréhensions persistantes en matière de criminalité et de conflits violents, ainsi que leur insatisfaction par rapport aux performances du gouvernement dans la prévention ou la résolution, nous confortent dans cette idée.