According to the research of the Intergovernmental Panel on Climate Change (2019, 2007), climate change is accompanied by numerous consequences that correspond on the one hand to meteorological disturbances such as rising temperatures and sea levels, heavy rains, storms, and droughts, and on the other hand to damage to the functioning of natural ecosystems, as well as the species that are dependent on them. Since human beings do not always have the capacity to adapt to all these upheavals, their social and economic existence is also very often extremely affected. Because of these threats, the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) was established in 1992. Subsequently, to face the challenges of the fight against climate change on a global scale, many protocols were put in place, in particular the Kyoto Agreement in 1997 and the one obtained at the Paris Climate Conference in 2015. Despite these initiatives, all nations of the world continue to observe an increase in the phenomenon of climate change, which is due to greenhouse gas emissions from energy production activities (electricity, heating, and industry), modes of transportation (land, sea, and air), and land management (including livestock and deforestation). In Côte d’Ivoire in particular, their amplification and the resulting concerns are such that the research world is increasingly interested in them. In this country, scientific work has demonstrated a strong correlation between deforestation and various meteorological disruptions. In this context, the question of the resilience of the populations is very important. This report, which is based on Afrobarometer survey data, informs us that climate change is known by a majority of Ivorian citizens, who nevertheless believe that this scourge is making life worse in their country. / D’après les recherches du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (2019, 2007), les changements climatiques s’accompagnent de nombreuses conséquences qui correspondent d’une part à des perturbations météorologiques comme l’élévation des températures et du niveau des mers, les pluies diluviennes, les tempêtes, et les sécheresses et d’autre part à des atteintes sur le fonctionnement des écosystèmes naturels, ainsi que les espèces qui sont inféodées. Vu que les êtres humains n’ont pas toujours la capacité de s’adapter à tous ces bouleversements, leur condition d’existence sociale et économique se retrouve également très souvent extrêmement affectée. Fort de ces menaces, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) a été instituée en 1992. Par la suite, pour faire face aux défis de la lutte contre les changements climatiques à l’échelle planétaire, de nombreux protocoles ont été mis sur place, en particulier l’Accord de Kyoto en 1997 et celui obtenu à la Conférence de Paris sur le Climat en 2015. Malgré ces initiatives, toutes les nations du monde continuent d’observer une recrudescence du phénomène des changements climatiques, qui sont du fait d’émissions de gaz à effet de serre issues des activités de production d’énergie (électricité, chauffage, et industrie), des modes de transport (terrestre, maritime, et aérien), et de gestion des territoires (notamment l’élevage et la déforestation). Singulièrement, en Côte d’Ivoire, leur amplification et les inquiétudes qui en découlent sont telles que le monde de la recherche s’y intéresse de plus en plus. Dans ce pays, les travaux scientifiques ont permis de démontrer une forte corrélation entre la déforestation et des bouleversements météorologiques divers. Dans ce contexte, la question de la résilience des populations se pose avec acuité. Cette dépêche, qui s’appuie sur les données des enquêtes Afrobarometer, nous informe que les changements climatiques sont connus par une majorité de citoyens ivoiriens, qui pensent toutefois de façon dominante que ce fléau empire la vie dans leur pays.