Cameroon has been facing security challenges in the North-West, South-West, East and Far-North regions for some years now, with the corollary of the recruitment of young people, most of whom are unemployed, into armed groups. This situation has further deteriorated the situation of young people on the labour market in these regions, which are already characterised by high levels of poverty as revealed by the fourth Cameroon Household Survey (ECAM4) conducted in 2014. The present study on the “Evaluation of the supply and needs for vocational training for young people in the Far North Region of Cameroon” is part of a series of initiatives aimed at supporting the Government in its efforts to curb the security crisis and relaunch sustainable economic and social development in this region. The objective of the study was to provide the necessary data to mobilise additional resources to upgrade public training centres and provide technical and vocational training in line with the ambitions of Boko Haram-affected youth and the labour market. / Le Cameroun est confronté depuis quelques années à des défis sécuritaires dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Est et de l’Extrême-Nord avec pour corollaire, le recrutement des jeunes, pour la plupart désœuvrés, dans les bandes armées. Cette situation est venue dégrader davantage la situation des jeunes sur le marché du travail dans ces régions, déjà caractérisées par des niveaux élevés de pauvreté tels que révélés par la quatrième Enquête Camerounaise Auprès des Ménages (ECAM4) réalisée en 2014. Aussi, laprésenteétude sur l’« Évaluation de l’offre et des besoins en formation professionnelle des jeunes de la Région de l’Extrême-Nord au Cameroun »s’inscrit elle dans l’ensemble des initiatives visant à soutenir le Gouvernement dans ses efforts de juguler cette crise sécuritaire et relancer le développement économique et social de façon durable dans cette Région. L’étude avait pour objectif de disposer de données nécessaires pour mobiliser des ressources supplémentaires afin de moderniser les centres de formation public et offrir une formation technique et professionnelle en adéquation avec les ambitions des jeunes touchés par le conflit Boko Haram et le marché de l’emploi.