This study concerns the Economic Community of West African States (ECOWAS), recalling, first of all, their geographical, demographic and economic diversity. It shows what these states have in common, but also what makes them different. ECOWAS, which brings together fifteen of the poorest countries in the world, if we refer to their GDP per capita, in current dollars or in purchasing power parity/PPP/. This explains an explosive demography, without it being possible to say whether it is the cause or the consequence. Hence the first observation, we must embark on a genuine demographic revolution as soon as possible if we want this population, which will double by 2050, not to double again between 2050 and 2100. Urgent action is needed, if the successful efforts in the economic field since 2000 are not to be in vain, with a growth rate of more than 4% on average between 2000 and 2019. This Community benefits from diverse and abundant natural resources, often unexploited or under-exploited. This study shows that two periods are to be distinguished: that of 2000-2009, during which the African giant Niger as well as Ghana are driving the economic growth of the Community. The second period, from 2010 to 2019, when the difficulties of a Nigerian economy with an average growth rate of less than 1% over the period, did not prevent ECOWAS growth from exceeding that of the previous period under the impetus of Côte d’Ivoire, which is making a comeback, Ghana, which is confirming its position, and Guinea. The last decade, from 2021 to 2030, for reasons linked to Covid-19, does not include the year 2020. This decade is one of hope. Nigeria’s economic difficulties cannot continue, even if it takes time to return to 4-5% growth. The refocusing of the OCP Group on the continent is an opportunity for ECOWAS to rapidly improve the development of its agriculture. The same is true in the energy sector, with the completion of the first sections of the gas pipeline between Morocco and Nigeria; – an initial assessment of the action of the “Sahel Alliance” between 2017 and 2019 shows particularly encouraging results for Burkina Faso, Mali and Niger. / Cette étude concerne la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), rappelant, tout d’abord, leur diversité géographique, démographique et économique. Montrant ce que ces Etats ont en commun mais, aussi, ce qui les différencie. La CEDEAO, qui réunit quinze pays parmi les plus pauvres de la planète, si on se réfère à leur PIB par habitant, en dollar courant ou en parité de pouvoir d’achat/PPA/. Ce qui explique une démographie explosive, sans que l’on puisse dire si elle en est la cause ou la conséquence, éternel débat. D’où un premier constat, celui d’engager une véritable révolution démographique, dans les meilleurs délais, si on veut que cette population qui va doubler d’ici 2050, ne double pas encore entre 2050 et 2100. Urgence d’agir, si on veut que ne soient pas vains les efforts engagés, avec succès depuis 2000, dans le domaine économique, avec un taux de croissance de plus de 4% en moyenne, entre 2000 et 2019.Cette Communauté bénéficie de ressources naturelles, diverses et abondantes, souvent non exploitées ou sous-exploitées. Cette étude montre que deux périodes sont à distinguer : celle de 2000-2009, pendant laquelle le géant africain nigérien ainsi que le Ghana tirent la croissance de la Communauté vers le haut. Celle, ensuite, de 2010-2019, où les difficultés d’une économie nigérienne avec une croissance moyenne de moins de 1%, sur la période, ne vont pas empêcher la croissance de la CEDEAO de dépasser celle de la période précédente sous l’impulsion de la Côte d’Ivoire, dont c’est le grand retour, du Ghana, qui confirme, et de la Guinée.Dernière décennie, celle de 2021-2030, pour des raisons liées à la Covid-19 nous n’avons pas pris en compte l’année 2020. Cette décennie est celle de l’espoir. Ceci pour les raisons suivantes :• les difficultés économiques du Nigeria ne peuvent perdurer, même si le retour à une croissance de 4-5 % peut prendre du temps. Et en se redressant, l’économie nigérienne ne peut que conforter les résultats très encourageants de la période 2010-2019 ;• le recentrage du Groupe OCP sur le continent est une opportunité pour la CEDEAO d’améliorer rapidement la valorisation de son agriculture. Même constat dans le domaine de l’énergie, avec la réalisation des premières tranches du Gazoduc entre le Maroc et le Nigeria ;• un premier bilan de l’action de l’« Alliance Sahel » entre 2017 et 2019 montre des résultats particulièrement encourageants pour le Burkina Faso, le Mali et le Niger.