Despite centuries of systematic exploitation and colonial domination, ‘anti-white’ sentiment is relatively low in Africa. Even pan-African movements remain anti-racist and not very revanchist towards Europeans. Pan-Africanism is more about defending black people than attacking white people. Today, Africa continues to be at the heart of many issues on the international scene. The continent accounts for about 8% of the world’s oil reserves, 7% of gold, 53% of diamonds, 75% of platinum and at least 60% of uncultivated arable land. This may create interest in researching Africans’ appreciation of the economic and political influence of former colonising powers, superpowers such as China and the United States, and institutions of the international community such as the United Nations agencies, the African Union (AU) and the Community of West African States (ECOWAS). Among the Togolese, two current contexts may allow us to question the image of the influences of these institutions and powers: the profound mutations of the COVID-19 pandemic and France’s interventions in its former colonies or elsewhere. In this current context, what are the perceptions of Togolese citizens of the influence of international powers and institutions? The results of the most recent Afrobarometer survey in Togo show that citizens have a negative image of French influence, in contrast to the influence of the United States, China, Russia and the sub-regional superpower, Nigeria. As for institutions, perceptions of the UN and ECOWAS are more positive than those of the AU. Moreover, Togolese prefer the US model for their development and choose English as the most important international language for future generations. / En dépit des siècles d’exploitation systématique et de domination coloniale, le sentiment « anti-blanc » est relativement faible en Afrique (Boukari-Yabara, 2019). Même les mouvements panafricains demeurent antiracistes et peu revanchards envers les Européens. Le panafricanisme va plus dans le sens de la défense des noirs que de l’attaque des blancs. Aujourd’hui, l’Afrique continue d’être au cœur de nombreux enjeux sur la scène internationale. Le continent représente environ 8% des réserves de pétrole du monde, 7% de l’or, 53% de diamants, 75% de platine et au moins 60% de terres arables non cultivées. Ce qui peut créer un intérêt à la recherche de l’appréciation que se font les Africains de l’influence économique et politique des anciennes puissances colonisatrices, des superpuissances comme la Chine et les Etats-Unis, et des institutions de la communauté internationale à l’instar des agences des Nations Unies, l’Union Africaine (UA) et la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Chez les Togolais, deux contextes actuels peuvent permettre de questionner l’image des influences de ces institutions et puissances : les mutations profondes de la pandémie de COVID-19 et les interventions de la France dans ses anciennes colonies ou ailleurs. Dans ce contexte d’actualité, quelles sont les perceptions des citoyens togolais de l’influence des puissances et des institutions internationales ? Les résultats de l’enquête la plus récente d’Afrobarometer au Togo montrent que les citoyens ont une image négative de l’influence française contrairement à celle de l’influence des États-Unis, de la Chine, de la Russie et de la superpuissance sous-régionale, le Nigéria. Quant aux institutions, les perceptions des Nations Unies et de la CEDEAO sont plus positives que celles de l’UA. De plus, les Togolais préfèrent le modèle des États-Unis pour leur développement et choisissent l’anglais comme la langue internationale la plus importante pour les générations à venir.