This study examines the relationship between the informal economy and the formal economy by undertaking to answer the following question: what is the impact of tax and employment policies on the informal economy and poverty in Cameroon? To achieve this, we adopt a methodological approach in general equilibrium (CGE) based on the works of Decaluwe et al. (2012) and Montaud (2000). The model is implemented using a Social Accounting Matrix (SAM) previously constructed from the 2010 national accounts and then disaggregated using ECAM3 and EESI2 survey data, available at the National Institute of Statistics. The simulation results show that an increase in skilled employment in the formal sector generates a decline in economic activity in the informal sector. This results in improved growth of GDP at market prices and a significant reduction of poverty. By contrast, fiscal policies do not have strongly differentiated effects between the formal and informal sectors. In addition, a taxation of products in the informal sector amplifies poverty. / Cette étude examine les rapports entre les économies informelle et formelle en essayant de répondre à la question suivante : quel est l’impact des politiques fiscales et d’emploi sur l’économie informelle et la pauvreté au Cameroun ? Pour y répondre, une approche méthodologique en équilibre général calculable (MEGC) a été mise en œuvre. Le modèle est implémenté à l’aide d’une matrice de comptabilité sociale (MCS) construite à partir des comptes nationaux 2010, puis désagrégée à l’aide des données d’enquêtes ECAM 3 et EESI 2. Les résultats des simulations montrent qu’une hausse de l’emploi qualifié dans le secteur formel engendre un recul de l’activité économique dans le secteur informel, et par conséquent, une amélioration de la croissance du PIB et une réduction considérable de la pauvreté. En revanche, outre la fiscalisation des produits du secteur informel qui amplifie la pauvreté, les politiques fiscales présentent des évolutions sans une démarcation perceptible entre les deux secteurs.