Briefing Paper

Impact du Capital Humain sur la Productivité et la Pauvreté dans le Secteur Agricole au Cameroun / Impact of Human Capital on Productivity and Poverty in the Agricultural Sector in Cameroon

“The primary objective of this research work is to evaluate the impact of human capital on productivity and poverty. The methodology required is divided into three steps : the first is, on the one hand, to measure inequality of access in public health care from the construction of different Lorenz curves, and in the specification of the demand for care to account for factors that influence the choice of sector consultation. The second led to the construction of the model equations simultaneous to estimate the influence of the State of Health on the agricultural working time. The third involves the ordered logit model specification that allows to assess the effect of health on poverty. The watchword of the Millennium is to significantly reduce poverty and hunger in Cameroon up to 2015, these results raise the undeniable need for the public authorities to provide more farmers with capital health. / L’objectif premier de ce travail de recherche est d’évaluer l’impact du capital humain sur la productivité et la pauvreté.
La méthodologie requise s’articule en trois étapes : la première consiste, d’une part, à mesurer l’inégalité d’accès aux soins de santé publique à partir de la construction
des différentes courbes de Lorenz, et, d’autre part, en la spécification de la demande de soins pour rendre compte des
facteurs qui influencent le choix du secteur de consultation. La seconde conduit à la construction du modèle à équations simultanées permettant d’estimer l’influence de l’état de santé sur le temps de travail agricole. La troisième consiste en la spécification du modèle logit ordonné qui permet d’apprécier l’effet de l’état de santé sur la pauvreté. Le mot d’ordre du millénaire étant de réduire considérablement la pauvreté et la faim au Cameroun d’ici
à 2015, ces résultats soulèvent la nécessité indéniable pour les pouvoirs publics de doter davantage les agriculteurs en
capital-santé.”