Report

Indices de la Stabilité et de L’attractivité en Afrique / Indices of Stability and Attractiveness in Africa

The aim of the Amadeus Institute’s attractiveness and stability indices is not to distinguish “good” from “bad” performers or to dictate a recipe for development to be applied uniformly across the African continent, but to describe and compare the progress of each African country towards a continuous process of accumulation and distribution of financial, economic, cultural and social capital. Africa’s resources, whether human, mineral or cultural, must all be entirely directed towards building a development process on the continent, while ensuring that the international exchanges in which African countries are involved can serve as a lever for better development. However, there is no single path to development, but rather a multitude, depending on the assets, resources, geography and history of each country. Furthermore, the indicators making up the attractiveness and stability indices are indicators measured on an international scale, according to the same benchmark. They are objective, shared by the national institutions of each country and by the multinational organisations to which they belong. Finally, the methodology for constructing the composite indices is transparent and now known: we only compare African countries and the ratings by indicator reflect the country’s ranking among its peers, with the obvious exception of the climate vulnerability indicator which indicates the degree of exposure of each country to climate change. Thus, our 2021 Edition of the indices has chosen to take a closer look at the continent’s health systems and their performance. We now include in our analysis a composite health index, designed to highlight the strengths and weaknesses of African public policies in the area of health. / L’ambition des indices d’attractivité et de stabilité de l’Institut Amadeus n’est pas de distinguer les «bons» des «mauvais» élèves ou de dicter une recette de développement à appliquer uniformément sur l’ensemble du continent africain, mais de décrire et de comparer l’avancée de chaque pays africain vers un processus continu d’accumulation et de répartition de capitaux financiers, économiques, culturels et sociaux. Les ressources de l’Afrique, qu’elles soient humaines, minières ou culturelles doivent être toutes entièrement tournées vers la construction d’un processus de développement sur le continent, tout en faisant en sorte que les échanges internationaux dans lesquels s’insèrent les pays africains puissent servir de levier à un meilleur développement. Pour autant il n’existe pas un seul chemin vers le développement mais sans doute une multitude, selon les atouts, les ressources, la géographie ou l’histoire de chaque pays. Par ailleurs, les indicateurs composant les indices d’attractivité et de stabilité sont des indicateurs mesurés à l’échelle internationale, selon un même référentiel. Ils sont objectifs, partagés par les institutions nationales de chaque pays et par les organismes multinationaux dont ils sont partie prenante. Enfin, la méthodologie de construction des indices composites est transparente et désormais connue: nous n’appliquons de comparaison qu’entre les pays africains et les notations par indicateur traduisent le classement du pays parmi ses pairs, à l’exception naturellement de l’indicateur de vulnérabilité climatique qui indique le degré d’exposition de chacun des pays aux changements climatiques. Ainsi, notre Edition 2021 des indices a choisi de se pencher de plus près sur la question des systèmes sanitaires du continent et de leur performance. Nous intégrons désormais dans notre analyse un indice composite sanitaire, conçu dans l’idée de souligner les forces et les faiblesses des politiques publiques africaines dans le domaine