Briefing Paper

Insécurité Foncière, Fragmentation et Choix des Cultures: Preuve de l’Ouganda / Land Tenure Insecurity, Fragmentation and Crop Choice: Evidence from Uganda

This study uses household, parcel, and plot-level data to analyze the effect of land tenure insecurity and land fragmentation on crop choice. We use formal land titling as a proxy for de jure land rights, and the perceived transfer rights over parcels as a proxy for de facto land rights. Using two-part model, the study shows that both de jure and de facto land rights significantly increase the likelihood of planting perennial commercial crops, and increase the hectares allocated to commercial crops. The results also show that when the rights to land are weak (i.e., no land titling and no transfer rights), farmers tend to grow annual crops. Land fragmentation affects more the choice of, and land allocation to, perennial crops than it does for other crop categories. Overall, the results suggest that there is a need for policies and laws that strengthen land tenure security, either through formal land titling or strengthening informal land rights, to promote the production of perennial and other commercial crops. / Cette étude utilise des données au niveau du ménage, de la parcelle et du terrain pour analyser l’effet de l’insécurité foncière et de la fragmentation des terres sur le choix des cultures. Nous utilisons les titres fonciers formels comme indicateur des droits fonciers de jure, et les droits de transfert perçus sur les parcelles comme indicateur des droits fonciers de facto. En utilisant un modèle en deux parties, l’étude montre que les droits fonciers de jure et de facto augmentent significativement la probabilité de planter des cultures commerciales pérennes, et augmentent les hectares alloués aux cultures commerciales. Les résultats montrent également que lorsque les droits fonciers sont faibles (c’est-à-dire en l’absence de titres fonciers et de droits de transfert), les agriculteurs ont tendance à pratiquer des cultures annuelles. La fragmentation des terres affecte davantage le choix et l’allocation des terres aux cultures pérennes que pour les autres catégories de cultures. Dans l’ensemble, les résultats suggèrent qu’il est nécessaire d’adopter des politiques et des lois qui renforcent la sécurité foncière, soit par l’octroi de titres fonciers formels, soit par le renforcement des droits fonciers informels, afin de promouvoir la production de cultures pérennes et d’autres cultures commerciales.