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Investir sur le capital humain: Education et Santé / Investing in Human Capital: Education and Health

Development strategies and policies have always sought to identify the key variable to accelerate wealth creation and thus raise the well being of populations. The focus has been put on the
accumulation of physical capital, labor, natural resources, institutions, etc. This paper proposes a set of theoretical arguments and empirical evidence that support the idea of investing in human capital,
education and health, and is the royal road to ensure sustainable economic growth, change behavior and build a democratic society. The extremely scarce resources in low income countries, should not pose an insurmountable obstacle to poor people’s access to quality education and health care. Indeed, policies in the sectors producing these services depends, in the long term, on the capital that a country manages to accumulate. The first section of this paper sets out the theoretical reasons for investing in education. The second reviews the empirical work on interactions between education, health, growth and poverty. The third presents the state of human development, through education and health, mainly in African countries. The last shows that the progress made in these areas depend essentially on the quality of the policies implemented. The conclusion draws lessons from theoretical and empirical arguments which have been developed. / Les stratégies et politiques de développement ont toujours cherché à identifier la variable clé permettant d’accélérer la création de richesses, et d’élever ainsi rapidement le bien-être des populations. L’accent a été mis tour à tour, sur l’accumulation de capital physique, le travail, les ressources naturelles, les instituions, etc. Ce papier propose un ensemble d’arguments théoriques et d’évidences empiriques qui confortent l’idée selon laquelle investir dans le capital humain, à travers l’éducation et la santé, est la voie royale pour assurer la croissance économique durable, modifier les comportements et instaurer une société démocratique. Le contexte de rareté des ressources, parfois extrême, dans lequel évoluent les pays à faibles revenus, ne constitue pas un obstacle dirimant à l’accès des populations pauvres à une éducation et à des soins de santé de qualité. En effet, des politiques menées dans les secteurs producteurs de ces services dépend, à long terme, le capital humain qu’un pays parvient à accumuler. La première section expose les raisons d’ordre théorique d’investir dans l’éducation. La seconde passe en revue les travaux empiriques consacrés aux interactions entre l’éducation, la santé, la croissance et la pauvreté. La troisième présente l’état du développement humain, à travers l’éducation et la santé, principalement dans les pays africains. La dernière montre que les progrès accomplis dans ces domaines dépendent essentiellement de la qualité des politiques mises en œuvre. La conclusion tire des enseignements des arguments théoriques et empiriques qui ont été développés.