“There are different political processes in place to enable the participation of production and civil society organisations in public policies, but the level of participation afforded these organisations differs according to the process in question. In Senegal, the National Council for Rural Dialogue and Cooperation (CNCR) has implemented a cooperation process involving the State and the country’s Farmer Organisations, which has served as an example to countries like Mali and Burkina Faso. This cooperation process has unfortunately been hindered by more recent initiatives such as the GOANA (Grand Agricultural Offensive for Food Security), the Reva plan, etc., as these initiatives have never truly favoured dialogue with agricultural professionals. There are other causes behind the difficulties experienced by countries in general, and Senegal in particular, in improving cooperation processes with the farming sector. This lack of collaboration further widens the gap between family farming practiced by farmers’ organisations, and agribusiness practiced by the State of Senegal, which must take steps to transform and modernise local agricultural operations if the country’s agricultural sector is to escape this schism. / Il existe différents processus politiques permettant la participation des organisations de production et de la société civile dans les politiques publiques mais les niveaux de participation diffèrent selon les processus. Au Sénégal, le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) a mis sur pied un processus de concertation qui a servi d’exemple à des pays tels que le Mali et le Burkina Faso. Ce processus impliquait l’État du Sénégal et les organisations paysannes du pays. Cette collaboration a malheureusement été freinée par des initiatives plus récentes telles que la GOANA (Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance), le plan Reva, etc., car ces dernières n’ont pas réellement favorisé le dialogue avec les professionnels agricoles. D’autres raisons expliquent la difficulté qu’éprouvent les États en général et le Sénégal en particulier, à améliorer les processus de concertation avec le monde paysan. Ce manque de collaboration creuse davantage le fossé entre l’agriculture familiale pratiquée par les organisations et l’agrobusiness pratiqué par l’État du Sénégal. Ce dernier doit par conséquent prendre des mesures pour transformer et moderniser les exploitations agricoles locales afin de sortir de ce dualisme.”