Togo confirmed its first case of COVID-19 on March 6, 2020 and has since recorded 6,933 cases with 85 deaths. To control the spread of the coronavirus on its soil, the Togolese government has taken a battery of security, health, social and economic measures. At the security level, these measures include the closure of land and air borders, limiting the number of people who can meet, the establishment of a curfew, the creation of a special anti-pandemic force of 5,000 men, the closure of places of worship, the closure of bars and nightclubs, the prohibition of access to beaches, the cordoning off of certain areas/cities of the country, the limitation of the number of people in vehicles, and the closure of schools and universities. At the health level, the government has implemented the wearing of masks in public places, hand washing in public places, the declaration of a state of health emergency, and the setting up of mobile laboratories for screening in the countryside. At the social level, there is the implementation of remittances to the most vulnerable, the free social brackets for water and electricity, and the reorganization of working hours in the public service. Finally, at the economic level, the state has created a solidarity and economic recovery fund of CFAF 400 billion as well as the implementation of incentives and tax relief, especially for small and medium enterprises and industries. A new Afrobarometer survey in Togo reveals that while citizens affected by the containment measures have found it difficult to comply, the majority see the restrictions as necessary. School closures were less popular and, in the eyes of most Togolese, had gone on too long. The government receives majority approval for its management of COVID-19 as a whole, but faces several challenges, including the perception that household assistance has been distributed inequitably and that officials are stealing resources allocated to the pandemic response. The majority of Togolese do not trust their government to ensure the safety of COVID-19 vaccines, and less than half say they will try to get vaccinated when a vaccine is available. Four in 10 people would prefer prayer to a vaccine to avoid getting COVID-19. / Le Togo a confirmé son premier cas de COVID-19 le 6 mars 2020 et a recensé depuis lors 6,933 cas pour 85 personnes ayant perdu leur vie. Pour contrôler la propagation du coronavirus sur son sol, le gouvernement togolais a pris une batterie de mesures au niveau sécuritaire, sanitaire, sociale, et économique. Au niveau sécuritaire, il y a entre autres mesures la fermeture des frontières terrestres et aériennes, la limitation du nombre de personnes pouvant se réunir, la mise en place du couvre-feu, la création d’une force spéciale anti-pandémie de 5.000 hommes, la fermeture des lieux de cultes, la fermeture des bars et boites de nuit, l’interdiction de l’accès aux plages, le bouclage de certaines zones/villes du pays, la limitation du nombre de personnes dans les véhicules, et la fermeture des établissements scolaires et universitaires. Au niveau sanitaire, le gouvernement a mis en place le port du masque dans l’espace public, le lavage des mains dans les lieux d’accès public, la déclaration d’état d’urgence sanitaire, et la mise en place de laboratoires mobiles pour les dépistages à l’intérieur du pays. Au niveau social, il y a la mise en place des transferts aux plus vulnérables, la gratuité des tranches sociales pour l’eau et l’électricité, et le réaménagement des horaires de travail dans la fonction publique. Enfin, au niveau économique, l’Etat a créé un fond de solidarité et de relance économique de 400 milliards de FCFA ainsi que la mise en place de mesures incitatives et d’allègement fiscal, surtout pour les petites et moyennes entreprises et industries. Un nouveau sondage d’Afrobarometer au Togo révèle que si les citoyens touchés par les mesures de confinement ont eu du mal à s’y conformer, la majorité d’entre eux considèrent que ces restrictions sont nécessaires. La fermeture des écoles est moins populaire et, aux yeux de la plupart des Togolais, a duré trop longtemps. Le gouvernement reçoit une approbation majoritaire quant à sa gestion de la COVID-19 dans son ensemble, mais il est confronté à plusieurs défis, notamment le sentiment que l’aide aux ménages a été distribuée de façon inéquitable et que les fonctionnaires volent des ressources allouées à la réponse à la pandémie. La majorité des Togolais ne font pas confiance à leur gouvernement pour ce qui est de garantir l’innocuité des vaccins COVID-19, et moins de la moitié d’entre eux affirment qu’ils essaieront de se faire vacciner lorsqu’un vaccin sera disponible. Quatre personnes sur 10 préféreraient la prière à un vaccin pour éviter de contracter la COVID-19.