Relations between Russia and Africa headlines in the news for some time. There are two main reasons for this : on the one hand, the African continent is taking more and more the appearance of an arena where the big and those less famous, each wanting to carve out (as much as possible) of the wealth and African opportunities and, on the other hand, the more or less intriguing of Putin’s Russia which remains very difficult to place on the scale of world powers. The articles in this briefing, analyzes and rushes to an agreement to deal with the subject under the banner of a “return” from Russia to Africa. Is this really a return? The issue is made all the more complex by the fact that today’s Russia identifies with at least two historic political entities, the Empire of the Tsar and the Soviet Union. Can we, in an exploration of the history of Africa / Russia relations, maintain that the latter is today the historical continuity of the Russian Empire and / or the Soviet Union? It would therefore follow that the ties which are established today between Russia and the continent are part of a historical continuity. / Les relations entre la Russie et l’Afrique défrayent la chronique depuis un certain temps. A cela deux raisons essentielles : d’une part, le continent africain prend de plus en plus les allures d’une arène où se mesurent les grands et moins grands de ce monde, chacun voulant se tailler une part (la plus grande possible) des richesses et opportunités africaines et, d’autre part, la nature plus ou moins intrigante de la Russie de Poutine qui reste très difficile à placer sur l’échelle des puissances mondiales. Les articles, analyses et dépêches s’accordent à traiter le sujet sous l’enseigne d’un ‘’retour’’ de la Russie en Afrique. S’agit-il vraiment d’un retour ? La question est d’autant plus complexe que la Russie d’aujourd’hui s’identifie à au moins deux entités politiques historiques, l’empire les Tsars et l’Union soviétique. Peut-on, dans une exploration de l’histoire des relations Afrique/Russie, soutenir que cette dernière est aujourd’hui la continuité historique de l’empire russe et/ou de l’Union soviétique ? Il en résulterait, alors, que les liens qui s’établissent aujourd’hui entre la Russie et le continent s’inscrivent dans une continuité historique.