Morocco’s significant renewable energy resources offer an unprecedented opportunity to anchor the country’s economic and political choices in the energy transition, and to turn the transition into an essential lever for economic development. This is all the more relevant as the costs of renewable energies have dropped over the past 10 years2, and now offer strong potential, not only for creating green jobs but for ensuring a dynamic and resilient economic growth as well. In 2020, nearly 20% of Morocco’s electricity production was provided by renewable energy resources (RES), while the installed capacity of RES was around 36%. Morocco’s ambition is to reach a target of 52% of installed RES capacity by 2030, reinforcing the country’s commitment to energy transition and decarbonization. However, this transition must also be sustainable from a socio-economic point of view and must ensure that ‘no one is left behind’. It is, therefore, necessary to quantify the costs and benefits of the energy transition, in order to identify the right policy approaches and mitigate the potential negative effects of the transition on growth, particularly in terms of industrial competitiveness, employment, and citizens’ purchasing power. This third Policy Brief in the series presents the results of a cost-benefit analysis, performed to identify the technological levers of the energy transition in Morocco, and to estimate the global economic benefit of modeled scenarios presented in Part II, both at national and sectoral levels. / Les importantes ressources en énergies renouvelables du Maroc offrent une opportunité sans précédent d’ancrer les choix économiques et politiques du pays dans la transition énergétique, et de faire de cette transition un levier essentiel du développement économique. Ceci est d’autant plus important que le coût des énergies renouvelables a baissé au cours des 10 dernières années2et présente désormais un fort potentiel, non seulement de création d’emplois verts mais aussi de croissance économique dynamique et résiliente. En 2020, près de 20% de la production d’électricité du Maroc a été assurée par des sources énergétiques renouvelables et la capacité installée en énergies renouvelables était d’environ 36%. L’ambition du Maroc est d’atteindre un objectif de 52% de capacité installée en énergies renouvelables à l’horizon 2030, renforçant ainsi l’engagement du pays en faveur de la transition énergétique et de la décarbonisation. Cela étant, cette transition doit également être durable d’un point de vue socio-économique de manière à ce que « personne ne soit laissé pour compte ». Il convient donc de quantifier les coûts et les avantages de cette transition, afin d’identifier les bonnes approches politiques et d’atténuer les effets négatifs potentiels de cette transformation sur la croissance, notamment en termes de compétitivité industrielle, d’emploi et de pouvoir d’achat des citoyens. Cette troisième Note de politique de la série présente les résultats d’une analyse coûts-bénéfices, réalisée pour identifier les leviers technologiques de la transition énergétique au Maroc et pour estimer le bénéfice économique global des scénarios modélisés présentés dans la deuxième partie, aux niveaux national et sectoriel.