Briefing Paper

La Transformation Structurelle au Maroc et Chaînes de Valeurs Mondiales: Une Vulgarisation du Débat / Structural Transformation in Morocco and Global Value Chains: A Popularization of the Debate

The structural transformation of an economy remains a necessary crossing point for any nation wishing to climb the ladder of development. This transformation often depends on an economy’s ability to set itself up as an agrarian subsistence society in its initial stage of becoming a productivity economy. As for Morocco, the debate has gained momentum regarding the ability of current dynamics to accelerate the pace of economic activity to the point of deploying the working population in a situation of underemployment to sectors with more decent productivity levels and which promise better living standards. That said, the industrial sector does not seem to be as well placed anymore to act as a bridge between agricultural and tertiary activities. The Moroccan economy ” tertiarise ” prematurely, in favor of a reallocation of the agricultural work force, but sometimes at the expense of the shrinking manufacturing sector in relation to an early stage of development. Thus, industrial policies have emerged, aimed primarily at the development of an industrial fabric anchored on large multinational companies established in Morocco that, in turn, forge links with smaller domestic productive structures./ La transformation structurelle d’une économie demeure un point de passage nécessaire pour toute nation qui souhaite gravir les échelons du développement, cette transformation est souvent tributaire de la capacité d’une économie à s’ériger d’une société agraire de subsistance, dans son stade initial, vers une économie de productivité. Pour ce qui est du Maroc, le débat a pris de l’ampleur quant à la capacité des dynamiques actuelles à accélérer le rythme de l’activité économique au point de déployer la population active en situation de “sous-emploi” vers des secteurs à niveaux de productivité plus décents et qui promettent un standard de vie meilleur. Cela dit, le secteur industriel ne semble plus être aussi bien placé pour jouer le rôle de passerelle entre les activités agricoles et celles tertiaires. L’économie marocaine se ‘’tertiarise’’ de manière prématurée, en faveur d’une réallocation de la force de travail agricole mais, parfois, aux dépends du secteur manufacturier qui se rétrécit relativement à un stade de développement précoce. Ainsi, des politiques industrielles ont vu le jour, visant en premier lieu le développement d’un tissu industriel ancré sur des grandes entreprises multinationales implantées au Maroc qui tissent, à leur tour, des liens en amant avec des structures productives domestiques de plus petite taille.