Violence is the use of physical or psychological force to coerce, dominate, cause harm or death. It can be caused by misunderstanding, drunkenness or drugs, home or street aggression, political or religious extremism – the circumstances and patterns of violence are legion. One of the particular forms of violence is that found in the political sphere. In a political competition, parties often do not give themselves gifts, as they feel in the lead. At the time of Guinea’s independence, the most memorable clashes were between the Mouvement Démocratique de Guinée and the Bloc Bloc Africain de Guinée. Since then, violence has been exploited as a doping element in the electoral competition, reaching its peak when it comes to presidential elections – despite the Code of Conduct of Political Parties that all political actors have signed. The latest results of the Afrobarometer surveys show the persistence of violence in Guinea. This is true in neighborhoods, where a growing proportion of citizens feel insecure, as well as in politics, where three-quarters of Guineans say that competition between political parties leads to conflict. As for the efforts to prevent political violence, Guineans think that the government is doing rather badly. / La violence est l’utilisation de la force physique ou psychologique pour contraindre, dominer, causer des dommages ou la mort. Elle peut provenir d’une incompréhension, de l’ivresse ou de la drogue, d’une agression à domicile ou dans la rue, d’un extrémisme politique ou religieux – les circonstances et les ca uses de la violence sont légion. L’une des violences particulières est celle que l’on retrouve dans le domaine politique. Dans une compétition politique, les partis ne se font souvent pas de cadeaux, à mesure qu’ils se sentent dans le peloton de tête. A l’époque de l’indépendance de la Guinée, les affrontements les plus mémorables mettaient aux prises la mouvance Parti Démocratique de Guinée et la mouvance Bloc Africain de Guinée (Mémoire Collective, 2018). Depuis donc cette époque, les violences étaient instrumentalisées comme élément dopant dans la compétition électorale, atteignant leur apogée lorsqu’il s’agissait des élections
présidentielles – malgré le Code de Bonne Conduite des Partis Politiques que tous les acteurs
politiques ont signé. Les derniers résultats des enquêtes Afrobaromètre montrent la persistance de la violence en Guinée. C’est vrai dans les quartiers, ou une proportion croissante de citoyens se sentent en insécurité, ainsi que dans le milieu politique, ou les trois-quarts des Guinéens affirment que la
compétition entre partis politiques amène des conflits. Quant aux efforts à prévenir les violences politiques, les Guinéens pensent que le gouvernement s’en sort plutôt mal.