For more than 70 years, the CFA franc has been the common currency of fourteen countries on the African continent. Comparing the growth and inflation rates of member countries of the Economic Monetary Union of Africa of the West (WAEMU) and the economic and Monetary Community of Central Africa (CEMAC), allows for the analysis of inflation and growth rates of a vast region comprising two communities. On the one hand: one consisting of fourteen countries, mainly French-speaking – who chose the CFA franc as currency, and on the other hand : eleven countries, often Anglophones, who have not joined the CFA system, and thus retaining their own national currency. Eight of these states are in West Africa and the other three in Central Africa. The analysis of their growth and inflation rates over the period 1999-2017, satisfies Robert Mundell’s theory of optimal monetary zones and the excellent control of their inflation rates, compared to the lack of control in the areas for the other eleven countries, having not chosen the CFA franc as a common currency. Another finding is that, this control of inflation did not prevent these fourteen CFA countries to have growth, although admittedly lower, than that of the eleven non-CFA African countries. These results confirm the effectiveness of a system that has changed significantly since 1945, but which will have to continue to reform if it wants to maintain this efficiency and expand to other countries./ Depuis plus de 70 ans, le franc CFA est la monnaie commune à quatorze pays du continent africain. Procéder à une comparaison entre les taux d’inflation et de croissance des pays membres de l’Union économique monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), permet d’analyser les taux d’inflation et de croissance d’une vaste région regroupant deux communautés : l’une, ayant choisi le franc CFA comme monnaie, composée de quatorze pays, essentiellement francophones, et l’autre, regroupant onze pays, souvent anglophones, n’ayant pas adhéré au système CFA, conservant ainsi leur propre monnaie nationale. Huit de ces Etats sont en Afrique de l’Ouest et les trois autres en Afrique centrale. L’analyse de leurs taux de croissance et d’inflation sur la période 1999-2017, vérifie globalement la théorie des zones monétaires optimales de Robert Mundell et l’excellente maîtrise de leur taux d’inflation, comparée à la non maîtrise constatée dans ce domaine pour les onze pays de la même zone, n’ayant pas choisi le franc CFA comme monnaie commune. Autre constat, cette maîtrise de l’inflation n’a pas empêché ces quatorze pays CFA d’avoir une croissance, certes inférieure, mais légèrement, de celle des onze pays africains non CFA. Ces résultats confirment l’efficacité d’un système qui a beaucoup évolué depuis 1945, mais qui devra continuer à se réformer s’il veut conserver cette efficacité et s’élargir à d’autres pays.