As COP 26 unfolds, more attention is likely to be paid to big emitters such as China and the United States than to the situation of small developing countries, even though they are more exposed to the consequences of climate change. Morocco falls into this category. This Policy Brief examines Morocco’s mitigation objectives under its NDCs and its performance to date before exploring the needed measures to achieve the 2030 mid-term goal. Although Morocco has made significant progress in terms of decarbonization, overall performance is below what was expected. Meeting its NDC targets, thus, requires a considerable deceleration of Morocco’s emissions, which can constitute a significant challenge given the financial and social implications of the energy transition. This is a challenge that can be met with appropriate policies. Meanwhile, recent initiatives by the EU and the US to link trade policies with carbon emissions send an important message to the rest of the world that the cost of inaction on climate policy in terms of lost business opportunities may come sooner than expected. / Lors de la COP 26, il est probable que l’on accorde plus d’attention aux grands émetteurs comme la Chine et les États-Unis qu’à la situation des petits pays en développement, pourtant plus exposés aux conséquences du changement climatique. Le Maroc fait partie de cette catégorie. Ce Policy Brief examine les objectifs d’atténuation du Maroc dans le cadre de ses CDN et ses performances à ce jour avant de s’intéresser aux mesures nécessaires pour atteindre l’objectif à moyen terme de 2030. Malgré des avancées significatives en termes de décarbonisation, les performances globales du Maroc sont en deçà de ce qui était escompté. Pour atteindre les objectifs de sa CDN, le Maroc doit ainsi décélérer considérablement ses émissions, ce qui peut constituer un défi important compte tenu des implications financières et sociales de la transition énergétique. Il s’agit là d’un défi qui peut être relevé à l’aide de politiques appropriées. Parallèlement, les récentes initiatives de l’UE et des États-Unis visant à lier les politiques commerciales aux émissions de carbone envoient un message important au reste du monde : le coût de l’inaction en matière de politique climatique, en termes d’opportunités commerciales perdues, pourrait se faire sentir plus tôt que prévu.