On 14th March 2016, Morocco accused the United Nations chief Ban Ki-moon of speaking out of turn during a visit to restart talks between Rabat and the Algeria-backed Polisario Front on the disputed area of Western Sahara. The Moroccan government noted with great surprise the verbal outpourings… and unjustified gestures of deference by Ban during his visit. As highlighted in a previous Tribune, the use of the term “occupation” in the case of Sahara, unfortunately confirmed for the third consecutive time, that the UN press service, is contrary to international law. The term used, refers to a specific legal status, which has nothing to do with a humanitarian situation. Indeed, the affirmation of occupation is governed by the UN Charter and the law known branch under the name of “jus ad bellum”. This is absolutely not the case of the Sahara, which is regarded by the UN as a “non-self-governing territory” and not as “occupied territory.” The Secretary General should take responsibility for the deliberate and dangerous language slip. / Ban Ki-moon persiste et signe en se permettant d’insulter frontalement, une nouvelle fois, le peuple marocain et ses représentants. Dans un communiqué, d’une très rare virulence, publié par le service de presse de l’ONU, à l’issue de la rencontre, lundi 14 mars à New York, entre le Secrétaire Général et Salaheddine Mezouar, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, on découvre avec stupéfaction que Ban Ki-moon, confirme, après avoir pris note du “malentendu”, que l’utilisation du terme “occupation” est liée à sa “réaction personnelle aux conditions humanitaires déplorables auxquelles font face, depuis trop longtemps, les réfugiés sahraouis dans les camps”. Comme souligné dans une précédente Tribune , l’utilisation du terme “occupation” dans le cas du Sahara, confirmée malheureusement pour la troisième fois consécutive, par le service de presse de l’ONU, est contraire au Droit International. Le terme utilisé fait référence à un statut juridique spécifique, qui n’a rien à avoir avec une situation humanitaire. En effet, l’affirmation de toute occupation est régie par la Charte des Nations Unies et la branche du Droit connue sous le nom de “jus ad bellum”. Ce qui n’est absolument pas le cas du Sahara, qui est considéré par l’ONU comme un “territoire non-autonome” et non comme un “territoire occupé”. Le dangereux glissement de langage du Secrétaire Général est donc délibéré et assumé.