“In the early 2000s, in a context of growing food insecurity, African States committed themselves to increase their efforts for agriculture, aware of the importance of this sector in economic development, the fight against poverty and the improvement of food security. To give substance to this commitment, the heads of State of African countries launched in 2003 the program Detailed Development of African Agriculture (DDA AA) which is an integrated framework for the development of agriculture. This program aims to reduce poverty and improve food security, through the pursuit of a 6 percent annual average agricultural growth rate. To stimulate growth this acceleration, the heads of State have, in a so-called Maputo declaration, made a commitment to devote at least 10 percent of their spending for agricultural and rural development, over a period of 5 years. A major political act which should return African agriculture to development priorities and improvement of food security in Africa./Au début des années 2000, dans un contexte d’insécurité alimentaire croissante, les États africains se sont engagés à accroître leurs efforts pour l’agriculture, conscients de l’importance de ce secteur dans le développement économique, la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire. Pour donner corps à cet engagement, les chefs d’État des pays africains ont lancé en 2003 le Programme
Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDD AA) qui constitue un cadre
intégré pour le développement de l’agriculture. Ce programme vise à réduire la pauvreté et à améliorer la sécurité alimentaire, grâce à la poursuite d’un taux de croissance agricole moyen annuelle de 6 pourcent. Pour stimuler l’accélération nécessaire à cette croissance, les chefs d’État ont, dans une déclaration dite de Maputo, pris l’engagement de consacrer au moins 10 pourcent de leurs dépenses publiques pour le développement agricole et rural, sur une période de 5 ans. Un acte politique majeur qui devrait remettre l’agriculture africaine dans les priorités de développement et permettre l’amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique.”