In addition to facing immense security and humanitarian challenges in recent years, Burkinabè are facing a difficult economic situation. Even before the arrival of the COVID-19 pandemic, the country’s annual real gross domestic product (GDP) growth slowed in 2019, and the agricultural sector, which employs 80 percent of the working population, was characterized by a deficit season in terms of grain production. According to the latest Afrobarometer survey, conducted in December 2019, the majority of Burkinabè believe that the country’s current direction is in the wrong direction and that the country’s economic situation is quite bad. Among basic unmet needs, it is primarily the lack of cash income that the vast majority face, but significant proportions of the population also lack at least “some” food, clean water, and medical care. Despite their criticism of the government’s performance on economic issues, Burkinabè are divided on their own living conditions, and they remain mostly optimistic about the country’s economic conditions over the next 12 months. / En plus d’être confrontés à d’immenses défis sécuritaires et humanitaires depuis quelques années, les Burkinabè font face à une situation économique difficile. Même avant l’arrivée de la pandémie de la COVID-19, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel annuel du pays s’est ralentie en 2019, et le secteur agricole, qui emploie 80% de la population active, a été caractérisé par une campagne déficitaire en ce qui concerne la production céréalière. Selon la dernière enquête Afrobarometer, menée en décembre 2019, la majorité des Burkinabè pensent que l’orientation actuelle du pays s’inscrit dans la mauvaise direction et que la situation économique du pays est assez mauvaise. Parmi les besoins fondamentaux non-satisfaits, c’est surtout le manque de revenus en espèces auquel la grande majorité fait face, mais des proportions importantes de la population manquent également au moins « quelques fois » de nourriture, de l’eau potable, et des soins médicaux. Malgré leurs critiques de la performance gouvernementale en matière des questions économiques, les Burkinabè sont partagés sur leurs propres conditions de vie, et ils demeurent majoritairement optimistes sur les conditions économiques du pays pour les 12 mois à venir.