The cohabitation between man and wildlife has always been conflictual for reasons of space and access to natural resources. However, in recent years there has been a resurgence of tensions in the sharing of space between wildlife and humans. The Congo Basin in Central Africa, the second largest expanse of tropical forest in the world, is not immune to this problem. According to a report by the European Union (2017), human-wildlife conflicts have become legion in Central Africa. In Gabon, for many years, the man-wildlife conflict has taken on disturbing proportions. The plantations of village communities are regularly ravaged by elephants, and some villages record recurrent incursions of these pachyderms. The government with the collaboration of international agencies and some civil society organizations has undertaken to find solutions to manage this issue. Already in 2016, inspired by Kenyan methods, Gabon had launched the National Plan for the Management of Human-Wildlife Conflict (PNGCHF). This consists of building electric dams around the 11 national parks whose presence is often put forward to explain the exacerbation of human-wildlife conflict in this country. The World Bank has provided Gabon with a $9.5 million budget to explore strategies and innovations to reduce human-wildlife conflict, and the Gabonese government itself has included a budget line in the 2020 finance law for the first time to address this conflict. Results from the latest Afrobarometer survey show that Gabonese say that the main factor driving human-wildlife conflict is economic activity, particularly logging and mining, rather than the presence of national parks. However, more than half of those surveyed admitted that they had not heard of human-wildlife conflict. / La cohabitation entre l’homme et la faune sauvage a toujours été conflictuelle pour des raisons d’occupation de l’espace et d’accès aux ressources naturelles. Cependant, on observe depuis quelques années une recrudescence des tensions dans le partage de l’espace entre la faune et les êtres humains. Deuxième vaste étendu de forêts tropicales dans le monde, le bassin du Congo situé en Afrique Centrale n’échappe pas à cette problématique. Selon un rapport de l’Union Européenne (2017), les conflits homme faune sont devenus légion en Afrique Centrale. Au Gabon, depuis de nombreuses années, le conflit homme-faune prend des proportions inquiétantes. Les plantations des communautés villageoises sont régulièrement ravagées par des éléphants, et certains villages enregistrent des incursions récurrentes de ces pachydermes. Le gouvernement avec la collaboration des organismes internationaux et certaines organisations de la société civile a entrepris de trouver des solutions pour gérer cette question. Déjà en 2016, inspiré par les méthodes kényanes, le Gabon avait lancé le Plan National de Gestion du Conflit Homme-Faune (PNGCHF). Celui-ci consiste à construire des barrages électriques autour des 11 parcs nationaux dont la présence est souvent mise en avant pour expliquer l’exacerbation du conflit homme-faune dans ce pays. La Banque Mondiale a mis à la disposition du Gabon un budget de 9,5 millions de dollars afin d’explorer des stratégies et des innovations visant à réduire les conflits humains-espèces sauvages, et l’État gabonais a lui-même inscrit pour la première fois une ligne budgétaire dans la loi des finances 2020 destinée à ce conflit. Les résultats de la dernière enquête Afrobarometer montrent que les Gabonais affirment que le principal facteur qui favorise le conflit homme-faune est l’activité économique, notamment forestière et minière, plutôt que la présence des parcs nationaux. Cependant, plus de la moitié des sondés reconnaissent ne pas avoir entendu parler du conflit homme-faune.