In recent years, there has been a revival of regional integration worldwide, both in West African and other African countries, despite the mixed and often disappointing economic and trade results of the 1960s and 1970s. It should be noted that the level of integration on the African continent is low and there is considerable potential to improve it to benefit. In West Africa, Mali, Burkina Faso and Togo are the three most integrated countries in terms of free movement of people. As a continental country with seven borders, Mali has always been a leader in political and economic integration since independence. Moreover, the Malian people migrate a lot within African countries and beyond African borders. Thus, the integration of the Malian economy into the regional and sub-regional trade system is a major challenge for a landlocked country whose remoteness from international markets is the source of high transport costs. This integration challenge, shared by all West African countries of modest size in both demographic and economic terms (with the exception of Nigeria), should lead countries to broaden their horizons in their quest for development. In terms of imports, Mali depends on the world market for its supplies of hydrocarbons, construction materials and food products, including cereals, despite its own potential. The growth of commercial activities, common to all poor countries and the driving force behind the dynamics of survival and growth, is giving rise to increasing trafficking, whether official or illegal, but nonetheless real, especially from Asia. Despite these constraints, regional economic integration could overcome the disadvantages of being landlocked and fragmented, which limit the size of markets and prevent many countries from benefiting from economies of scale. / Depuis quelques années, l’intégration régionale connaît un renouveau dans le monde, et cela concerne aussi bien les pays d’Afrique de l’Ouest que les autres pays africains malgré les résultats mitigés et souvent décevants sur le plan économique et commercial des années 1960 et ’70. Il faut noter que le niveau d’intégration sur le continent africain est faible et il y a un potentiel considérable pour l’améliorer pour en tirer des avantages. En Afrique de l’Ouest, le Mali, le Burkina Faso et le Togo sont les trois pays les mieux intégrés en matière de libre circulation des personnes. Pays continental avec sept frontières, le Mali s’est toujours illustré depuis les indépendances à l’intégration politique et économique. De plus, le peuple malien migre beaucoup dans les pays africains et au-delà des frontières africaines. Ainsi, l’intégration de l’économie malienne au système commercial régional et sous-régional constitue un défi majeur pour un pays sans littoral dont l’éloignement des marchés internationaux est à l’origine de coûts de transports importants. Ce défi d’intégration, partagé par l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest qui sont de dimensions modestes aussi bien sur le plan démographique qu’économique (exception faite du Nigéria), doit amener les pays à élargir leurs horizons dans leur quête du développement. Aux importations, le Mali dépend du marché mondial pour ses approvisionnements en hydrocarbures, en matériaux de construction, en produits alimentaires dont les céréales malgré ses propres potentialités. L’essor des activités commerciales, commun à tous les pays pauvres et moteur des dynamiques de survie et de croissance, suscite des trafics en augmentation, officiels ou illégaux, mais néanmoins réels, tout spécifiquement depuis l’Asie. Malgré ces contraintes, l’intégration économique régionale pourrait pallier aux désavantages de l’enclavement et de la fragmentation qui limitent la taille des marchés et empêchent de nombreux pays de bénéficier d’économies d’échelle.