Niger recorded its first case of COVID-19 on 19 March 2020. However, the authorities have taken a series of measures to deal with the consequences of this pandemic, declaring a state of health emergency throughout the country (until 11 July) and closing the country’s land and air borders, the entrances and exits of the city of Niamey, which has been placed in sanitary isolation, schools, places of worship and other public places. At the same time, a multisectoral plan for preparedness and response to COVID-19 worth CFAF 1,438 billion, or US$2.4 billion, has been drawn up, which is structured around health management of the pandemic, support for the resilience of the education system, support for vulnerable people, and mitigation of the economic impact, including support for producers in the agro-pastoral sector. A new Afrobarometer survey in Niger reveals that while citizens affected by the containment measures have found it difficult to comply, the majority consider the restrictions necessary. The closure of schools is the least popular measure and, in the eyes of most Nigeriens, has gone on too long. The government attracts majority approval for its response to COVID-19, but faces several challenges, including the perception that household assistance has been distributed inequitably and that officials are stealing resources allocated to assisting pandemic victims. Most citizens say that the pandemic does not justify government measures to restrict democratic freedoms, even temporarily, such as media censorship or the use of force to enforce public health regulations. Most Nigerians do not trust their government to ensure the safety of COVID-19 vaccines, and less than half say they are likely to try to get vaccinated when a vaccine becomes available. Nearly nine out of 10 people would prefer prayer to a vaccine to avoid contracting COVID-19. / Le Niger a recensé son premier cas de la COVID-19 le 19 mars 2020. En revanche, les autorités ont pris une série de mesures pour faire face aux conséquences de cette pandémie, en déclarant un état d’urgence sanitaire dans l’ensemble du pays (jusqu’au 11 juillet) et en fermant les frontières terrestres et aériennes du pays, les entrées et sorties de la ville de Niamey placée en isolement sanitaire, les écoles, les lieux de cultes, et d’autre lieux publics. Dans le même temps, un plan multisectoriel de préparation et de riposte contre la COVID-19 d’un montant de 1.438 milliards FCFA, soit 2,4 milliards de dollars américains, a été élaboré qui se structure autour de la gestion sanitaire de la pandémie, l’appui à la résilience du système éducatif, le soutien aux personnes vulnérables, et l’atténuation de l’impact économique, y compris le soutien aux producteurs du secteur agropastoral. Un nouveau sondage d’Afrobarometer au Niger révèle que si les citoyens touchés par les mesures de confinement ont eu du mal à s’y conformer, la majorité d’entre eux considèrent que ces restrictions sont nécessaires. La fermeture des écoles est la mesure la moins populaire et, aux yeux de la plupart des Nigériens, a duré trop longtemps. Le gouvernement attire une approbation majoritaire de sa réaction à la COVID-19 dans son ensemble, mais il est confronté à plusieurs difficultés, notamment le sentiment que l’aide aux ménages a été distribuée de façon inéquitable et que les fonctionnaires volent les ressources allouées à l’assistance aux victimes de la pandémie. La plupart des citoyens affirment que la pandémie ne justifie pas les mesures gouvernementales tendant à restreindre les libertés démocratiques, même temporairement, comme la censure des médias ou le recours à la force pour assurer le respect des consignes de santé publique. La majorité des Nigériens ne font pas confiance à leur gouvernement pour ce qui est de garantir l’innocuité des vaccins anti-COVID-19, et moins de la moitié d’entre eux affirment qu’ils essaieront probablement de se faire vacciner lorsqu’un vaccin sera disponible. Près de neuf personnes sur 10 préféreraient la prière à un vaccin pour éviter de contracter la COVID-19.