“Senegal is a signatory of the Cotonou Agreement of 2000, an economic agreement between developing countries and the EU which is not in line with the rules of the World Trade Organisation (OMC) due to it not being based on any form of reciprocity. It is for this reason that the EU and 77 ACP countries decided to sign new economic partnership agreements (APE) in 2000. These new APEs, based on reciprocity and set to regulate the giving of aid and the undertaking of trade relations between the signatory parties, have not met with unanimous approval. In Senegal, where reflections on international trade began in 1998, the APEs only became an important topic for discussion in 2004. The leaders of Senegalese OPs, initially opposed to the APEs, have begun to adopt a more favourable attitude, but their lack of expertise and adequate logistical means, the complexity of debates, and the multidimensional character of the issues debated have rendered the OPs unable to effectively participate in discussions. Organisations like the Network of farmer and producer organisations of West Africa (ROPPA), the National Council for Rural Cooperation (CNCR) and NGOs are also radically opposed to the APEs. Today, a lack of interest on the part of the leaders of the CNCRs and a lack of participation on the part of Senegalese OPs has led to the EU and CEDEAO taking control of APE negotiations. / Le Sénégal est signataire des Accords de Cotonou de 2000 mais ces derniers ne sont pas conformes aux règles de l’OMC car ils ne sont pas fondés sur la réciprocité. C’est ainsi que l’UE et 77 pays ACP vont décider de signer de nouveaux accords de partenariat économique (APE) en 2000. Ces nouveaux APE, fondés sur la réciprocité et destinés à régir les relations d’aide et de commerce entre les parties signataires, ne feront pas l’unanimité. Au Sénégal où des réflexions sur le commerce international avaient commencé depuis 1998, les APE ne vont devenir un sujet de discussion important qu’à partir de 2004. Les leaders des OP sénégalaises, d’abord opposés aux APE, finissent par adopter une position plus favorable mais leur manque d’expertise et de moyens logistiques adéquats, la complexité des débats et le caractère multidimensionnel des questions traitées ne permettront pas aux leaders sénégalais de participer efficacement aux discussions. Des organisations telles que le Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) et des ONG vont également s’opposer radicalement aux APE. Aujourd’hui, la négociation des APE se poursuit entre l’UE et la CEDEAO tandis que les leaders des CNCR se sont désintéressés du sujet et les OP sénégalaises semblent absentes des discussions.”