“Despite there having been no Economic Partnership Agreements (APE) negotiated between the European Union and West African (AO) countries by the end of January 2010, Senegal nonetheless benefits from APE Agreements signed at the Lomé Convention of 1975 and incorporated into the Cotonou Agreement of 2000. CEDEAO has been tasked with facilitating the negotiation of APE agreements, but its representatives have expressed dissatisfaction with European negotiators and have been particularly critical of the pace of the negotiations themselves. APE negotiations are complex as they depend on a number of factors and necessitate a certain level of technical knowledge which the Senegalese Farmers’ Organisations (OP) have not yet acquired as a result of insufficient resources. Consequently, the OP have been unable to participate fully in debates, and leaders of the National Council for Rural Dialogue and Cooperation(CNCR) have never been consulted. These leaders have made recourse to external experts and some have succeeded in becoming part of National Committees for International Negotiation (CNNI). Senegalese OP have also allied themselves with NGOs in order to develop their potential better. It is argued that other methods may prove more effective in improving the participation of Senegal’s OP in trade negotiations. / Bien que l’Union européenne et les pays de la région Afrique de l’Ouest (AO) n’aient pas pu négocier des Accords de partenariat économique (APE) à la fin de janvier 2010, le Sénégal bénéficie tout de même des Accords ACP signés lors de la Convention de Lomé de 1975 et transformés en Accords de Cotonou en 2000. La CEDEAO a été désignée pour négocier ces accords APE mais ses représentants ont été mécontents des négociateurs européens et ont notamment critiqué le rythme des négociations. Les négociations APE sont complexes car elles dépendent de beaucoup d’autres facteurs et requièrent un certain niveau de connaissance technique dont les OP sénégalaises ne peuvent se prévaloir, faute de ressources suffisantes. En conséquence, ces OP n’ont pas pu participer pleinement aux débats et tous les leaders du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) n’ont pas pu être consultés. Cependant, ces leaders ont fait appel à des experts externes et certains d’entre eux ont même réussi à se former au sein des Comités nationaux de négociation internationale (CNNI). Les OP sénégalaises se sont également alliées à des ONG pour développer leurs capacités. D’autres mesures peuvent être prises pour améliorer l’implication des OP sénégalaises dans ces négociations commerciales. “